L’évidence du terrorisme dans le golfe de Guinée
L’information qui commence par se confirmer vient du renseignement extérieur français. En effet, tout récemment, le chef de renseignement extérieur Bernard Emié annonçait que la Côte-d’Ivoire et le Bénin sont visés. Dans ces deux pays, il y a des actionnaires financés secrètement par les terroristes. Il y a donc de quoi conclure que ces destinations, sont de potentiels cibles du terrorisme. Comme dans le Sahel il y a quelques années, c’est la même stratégie qui est mise en place et marche bien. La menace est réelle et mérite une prise de conscience pour prévenir.
Pourquoi une telle migration des djihadistes ?
La réponse est toute simple : Le sahel n’est plus facile pour eux. Depuis environ une dizaine d'années, la présence française et d'autres pays au Sahel menace les intérêts des djihadistes. Ces derniers ont élaboré des programmes de changement de position qui consistent à avancer vers le Sud. Ce projet loin d’être plaisant relève d’une contrainte pour survivre. Dans le Sahel, ils sont petit à petit délogés par plusieurs coalitions avec succès.
La Côte-d’Ivoire et le Bénin sont-ils aptes à faire face à la menace ?
Des deux côtés, les dirigeants semblent confiants. C’est le discours de presque tous les chefs d’Etat dans le temps. La réalité est pourtant tout autre. Toutefois, il faut reconnaitre qu’en matière de lutte contre le terrorisme, les troupes ivoiriennes participent activement depuis des années à des opérations régionales. Une coopération qui n’a pas manqué de donner aux soldats le minimum de formation dans ce domaine. Au Bénin comme en Côte-d’Ivoire, le renforcement des capacités des soldats n’est pas négligé par les autorités.
Selon plusieurs experts en sécurité, la stratégie militaire contre le djihadiste ne donne pas toujours le résultat espéré. C’est une lutte qui implique tout le monde. La population, la société civile, les autorités religieuses… Les terroristes ne sont pas des ennemies identifiables. C’est une guerre qui se fait pratiquement dans l’ombre. Il faut éduquer les populations à non seulement dénoncer les suspects mais fuir les politiques d’endoctrinement de la jeunesse. La pauvreté de la jeunesse est un atout pour les terroristes, les Etats doivent mener la lutte de façon plus stratégique.
Selon plusieurs experts en sécurité, la stratégie militaire contre le djihadiste ne donne pas toujours le résultat espéré. C’est une lutte qui implique tout le monde. La population, la société civile, les autorités religieuses… Les terroristes ne sont pas des ennemies identifiables. C’est une guerre qui se fait pratiquement dans l’ombre. Il faut éduquer les populations à non seulement dénoncer les suspects mais fuir les politiques d’endoctrinement de la jeunesse. La pauvreté de la jeunesse est un atout pour les terroristes, les Etats doivent mener la lutte de façon plus stratégique.