Le 02 Août 2019, Samuel Wazizi est transféré pour exploitation au service central de recherche judiciaire à Yaoundé. Il serait arrivé dans un état fébrile. Il est ensuite conduit à l’hôpital où il trouva la mort quelques jours plus tard le 17 Août des suites d’une sepsis sévère. Il n’a subit aucun acte de torture ou sévices corporels. La famille de la victime a été informé de la mort de leur membre le 17 Août 2019, a affirmé le chef de la communication au ministère de la defense dans un communiqué sur la mort du journaliste.
Une version démentie par la famille et le Syndicat national des journalistes du Cameroun SNJC.
Dans une interview accordée à la chaîne Équinoxe Télévision, le frère de la victime Abungwa Henri affirme qu’ils n’ont reçu de notification concernant la mort de Wazizi. C’est au tour du président de la SNJC, Denis Nkwebo jugeant le communiqué de tissu de mensonge et une provocation de plus. Denis Nkwebo déclare, << Samuel Wazizi n’a pas été interpellé par les forces de défense et de sécurité au cours d’une opération militaire comme cela est dit.
Samuel wazizi que nous avons rencontré lorsqu’il était encore dans les cellules de la police, avait été appelé par un correspondant inconnu qui l’avait invité à lui rencontrer à son lieu de service. Il est parti de sa maison à la rencontre de celui l’a appelé, après il a été conduit dans les locaux de la police. C’est pour cela que nous affirmons que c’est un tissu de mensonge donc nous ne somme pas d’accord avec le communiqué de la défense.
# justiceForWazizi est devenu le hashtag le plus partagé sur les réseau sociaux et dans beaucoup de bouches des camerounais ces dernières heures. Des nombreux personnes ainsi que les syndicats des journalistes et des organismes des droits de l’homme invite les autorités à ouvrir une enquête et que les lumière sois faîte sur cette tragique disparition pour que les véritables coupables soient traduits devant la justice.
Selon le comité pour la protection des journalistes CPJ basé à New-York ; Samuel wazizi était détenu au secret dans une cellule du secrétariat d’État à la défense depuis son transfert dans Yaoundé, la capitale.
L’avocat de Samuel wazizi, Emmanuel Nkea se dit sous le choc tout comme la famille dont il a rencontré et prévient que l’affaire est loin d’être close. Il affirme que la famille réclame une enquête indépendante. Donc mardi, on va déposer une requête pour demander une enquête pour connaître les causes de sa disparition.
Sur les circonstances assez pas nettes de la mort du journaliste soupçonné d’intelligence avec les terroristes et de complicité d’acte de terrorisme, le chef de l’état camerounais, Paul Biya souvent silencieux a réclamé l’ouverture d’une enquête afin de voir clair sur ce qui s’est réellement passé, à annoncé, Christophe Guilhou, l’ambassadeur français au Cameroun, reçu en audience par Paul Biya.