Après le passage de Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France chez Philibert Andzembé à la fin de la première décade du mois de juillet courant, c'était au tour de Philippe-Henri Dacoury-Tabley, gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest, à peine deux semaines après, de fouler la terre camerounaise pour rencontrer son homologue de la BEAC à Yaoundé. Ces mouvements sont suffisants parmi les populations concernées pour relancer le débat sur une éventuelle dévaluation du Franc Cfa afin d'affronter la crise financière qui sévie actuellement dans le monde.
Cette crainte tire sa justification du fait que ces populations ont encore en mémoire, les nombreuses tergiversations et démentis qui ont finalement abouti en janvier 1994 à la dévaluation du Franc Cfa au Sénégal par l'actuel président de la Commission de la CEMAC, Antoine Ntsimi devant un parterre de chefs d'Etats africains.
Cette idée n'est pourtant pas nouvelle. L'on se souvient que depuis son installation le 12 juillet 2007 à la tête de la Banque des Etats de l'Afrique centrale, Philibert Andzembé s'est exprimé plusieurs fois
sur cette question. Il a toujours rejeté en bloc toutes idées énoncées dans ce sens, arguant que les pays de zone Cfa jouissent de réserves financières abondantes en ce moment. Parlant précisément de la CEMAC, il a affirmé que les réserves disponibles pourraient permettre de soutenir les échanges avec les partenaires européens sur une période d'une dizaine d'années. Cette idée véhiculée par ceux que Philibert Andzembé appelle les "chantres de la dévaluation du Franc Cfa" n'est qu'une intox, soutient-il en substance.
QUE CACHERAIENT ALORS CES VISITES ?
Rien en réalité, affirment les gouverneurs concernés. Car, que ce soit pour l'un ou l'autre, il s'est agit de visites de travail entre les banques de France et la BEAC d'une part, et entre la BEAC et la BCEAO, d'autre part.
Pour ce qui de la Banque de France, il est question de réchauffer le relations de coopération qui avaient toujours régi ces deux institutions financières, mais qui avaient depuis quelques temps pris un coup de froid. Les domaines de coopération visés concernent entre autre, les reformes institutionnelles engagées au niveau de la BEAC, la mise en place des bourses de valeurs, le plan stratégique de la BEAC lancé en 2007 (une innovation) et favoriser des échanges sur l'économie mondiale et monétaire. Bref, ces échanges ont été scellés à travers un accord cadre de coopération entre le gouverneur de la Banque de France et son homologue de la BEAC dans l'optique de formaliser les axes de coopération retenus par les deux parties.
En ce qui concerne la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest, le tableau a été presque le même avec trois grands domaines de coopérations retenus: l'échange d'expériences, la conduite vers la modernisation des institutions financières concernées et d'autres questions d'intérêts communs (les problèmes économiques et macro économiques, la formation), a déclaré Philibert Andzembé lors de la conférence de presse tenue à cet effet.
Et selon Philippe-Henri Dacoury-Tabley, gouverneur de la BCEAO, il est impératif de relancer le processus d'intégration monétaire entre les deux banques centrales, qui dans le domaine étaient des pionnières, mais ont également connu un temps de refroidissement. Il sera aussi question de renforcer la coopération dans la formation des cadres africains dans les domaines de la banque et des finances. Cette formation sera sanctionnée par un Masters, reconnu par le Cames. Pour assurer un meilleur suivi à ce vaste projet, les deux gouverneurs ont arrêté un calendrier de rencontres tous les six mois pour faire le point des actions menées dans ce nouveau cadre de coopération scellé.
Source: Dabio
Cette crainte tire sa justification du fait que ces populations ont encore en mémoire, les nombreuses tergiversations et démentis qui ont finalement abouti en janvier 1994 à la dévaluation du Franc Cfa au Sénégal par l'actuel président de la Commission de la CEMAC, Antoine Ntsimi devant un parterre de chefs d'Etats africains.
Cette idée n'est pourtant pas nouvelle. L'on se souvient que depuis son installation le 12 juillet 2007 à la tête de la Banque des Etats de l'Afrique centrale, Philibert Andzembé s'est exprimé plusieurs fois
sur cette question. Il a toujours rejeté en bloc toutes idées énoncées dans ce sens, arguant que les pays de zone Cfa jouissent de réserves financières abondantes en ce moment. Parlant précisément de la CEMAC, il a affirmé que les réserves disponibles pourraient permettre de soutenir les échanges avec les partenaires européens sur une période d'une dizaine d'années. Cette idée véhiculée par ceux que Philibert Andzembé appelle les "chantres de la dévaluation du Franc Cfa" n'est qu'une intox, soutient-il en substance.
QUE CACHERAIENT ALORS CES VISITES ?
Rien en réalité, affirment les gouverneurs concernés. Car, que ce soit pour l'un ou l'autre, il s'est agit de visites de travail entre les banques de France et la BEAC d'une part, et entre la BEAC et la BCEAO, d'autre part.
Pour ce qui de la Banque de France, il est question de réchauffer le relations de coopération qui avaient toujours régi ces deux institutions financières, mais qui avaient depuis quelques temps pris un coup de froid. Les domaines de coopération visés concernent entre autre, les reformes institutionnelles engagées au niveau de la BEAC, la mise en place des bourses de valeurs, le plan stratégique de la BEAC lancé en 2007 (une innovation) et favoriser des échanges sur l'économie mondiale et monétaire. Bref, ces échanges ont été scellés à travers un accord cadre de coopération entre le gouverneur de la Banque de France et son homologue de la BEAC dans l'optique de formaliser les axes de coopération retenus par les deux parties.
En ce qui concerne la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest, le tableau a été presque le même avec trois grands domaines de coopérations retenus: l'échange d'expériences, la conduite vers la modernisation des institutions financières concernées et d'autres questions d'intérêts communs (les problèmes économiques et macro économiques, la formation), a déclaré Philibert Andzembé lors de la conférence de presse tenue à cet effet.
Et selon Philippe-Henri Dacoury-Tabley, gouverneur de la BCEAO, il est impératif de relancer le processus d'intégration monétaire entre les deux banques centrales, qui dans le domaine étaient des pionnières, mais ont également connu un temps de refroidissement. Il sera aussi question de renforcer la coopération dans la formation des cadres africains dans les domaines de la banque et des finances. Cette formation sera sanctionnée par un Masters, reconnu par le Cames. Pour assurer un meilleur suivi à ce vaste projet, les deux gouverneurs ont arrêté un calendrier de rencontres tous les six mois pour faire le point des actions menées dans ce nouveau cadre de coopération scellé.
Source: Dabio