Charlotte et Bernard Cassez seront reçus par le président de la République à 11H30, à l'issue du conseil des ministres, en présence de leur avocat, Franck Berton, et du député UMP du Nord Thierry Lazaro, un proche de cette famille originaire de la région de Béthune (Pas-de-Calais), qui a obtenu ce rendez-vous.
L'entrevue prévue avec le chef de l'Etat "nous redonne confiance, une grande confiance", s'est réjouie Charlotte Cassez. "J'ai eu Florence au téléphone hier soir, elle pleurait de joie. On est convaincu qu'on n'a pas d'autre issue", a-t-elle confié.
La famille Cassez attend un "soutien" de Nicolas Sarkozy "pour que (Florence) ait un procès équitable en appel", lequel pourrait se tenir au plus tôt dans six mois.
Florence Cassez, 33 ans, a été condamnée la semaine dernière à 96 ans de prison pour quatre enlèvements (20 ans de prison dans chacun des cas), association de malfaiteurs (8 ans), possession d'armes (4 ans) et de munitions (4 ans).
Une décision vécue comme "un gros coup de poing dans l'estomac", selon sa mère Charlotte, alors que "tout le monde", de l'avocat mexicain de la jeune femme au consulat français, était "confiant".
La jeune femme a toujours affirmé qu'elle n'était pas au courant des agissements de son ex-fiancé Israel Vallarta, accusé d'être le chef de la bande ayant commis les enlèvements.
Alors que la famille, originaire de la région de Béthune (Pas-de-Calais), avait jusqu'ici préféré rester relativement discrète, voulant "faire confiance à la justice mexicaine" malgré les "irrégularités" constatées dès le début de l'enquête, elle estime désormais ne plus pouvoir "se taire".
Dans la perspective du procès en appel, qui pourrait avoir lieu dans six à huit mois, ils se sont adjoint les services de l'avocat Franck Berton, qui a notamment défendu des acquittés d'Outreau.
Le pénaliste entend "reprendre à zéro" le dossier et "démontrer toutes les incohérences" qu'il contient.
Florence, avec laquelle il s'est entretenu vendredi soir par téléphone, "tient à rappeler que (..) le directeur d'enquête (...) est entre-temps devenu secrétaire d'Etat (au Mexique, NDLR) et qu'il n'est pas envisageable au regard de l'opinion publique que son enquête puisse s'effondrer".
"Elle est convaincue qu'il y a un lien entre la gestion de son dossier, et même le verdict, et la carrière de cet homme", a souligné Me Berton.
Le 9 décembre 2005, au lendemain de son arrestation, la police avait organisé pour les caméras de télévision un simulacre d'interpellation de la jeune femme devant une maison où avaient été retrouvées plusieurs personnes kidnappées.
Deux d'entre elles ont identifié Florence Cassez comme membre du groupe de ravisseurs, mais la Française a toujours contesté ces accusations, affirmant ne pas être pas au courant des agissements de son ex-fiancé Israel Vallarta, accusé d'être le chef de la bande ayant commis les enlèvements.
Interrogé sur un éventuel transfèrement de la jeune femme en France pour purger sa peine, Me Berton a souligné que "ce n'est pas du tout, dans l'immédiat, sa priorité. Sa priorité c'est de démontrer son innocence au Mexique".
Source: yahoo news
L'entrevue prévue avec le chef de l'Etat "nous redonne confiance, une grande confiance", s'est réjouie Charlotte Cassez. "J'ai eu Florence au téléphone hier soir, elle pleurait de joie. On est convaincu qu'on n'a pas d'autre issue", a-t-elle confié.
La famille Cassez attend un "soutien" de Nicolas Sarkozy "pour que (Florence) ait un procès équitable en appel", lequel pourrait se tenir au plus tôt dans six mois.
Florence Cassez, 33 ans, a été condamnée la semaine dernière à 96 ans de prison pour quatre enlèvements (20 ans de prison dans chacun des cas), association de malfaiteurs (8 ans), possession d'armes (4 ans) et de munitions (4 ans).
Une décision vécue comme "un gros coup de poing dans l'estomac", selon sa mère Charlotte, alors que "tout le monde", de l'avocat mexicain de la jeune femme au consulat français, était "confiant".
La jeune femme a toujours affirmé qu'elle n'était pas au courant des agissements de son ex-fiancé Israel Vallarta, accusé d'être le chef de la bande ayant commis les enlèvements.
Alors que la famille, originaire de la région de Béthune (Pas-de-Calais), avait jusqu'ici préféré rester relativement discrète, voulant "faire confiance à la justice mexicaine" malgré les "irrégularités" constatées dès le début de l'enquête, elle estime désormais ne plus pouvoir "se taire".
Dans la perspective du procès en appel, qui pourrait avoir lieu dans six à huit mois, ils se sont adjoint les services de l'avocat Franck Berton, qui a notamment défendu des acquittés d'Outreau.
Le pénaliste entend "reprendre à zéro" le dossier et "démontrer toutes les incohérences" qu'il contient.
Florence, avec laquelle il s'est entretenu vendredi soir par téléphone, "tient à rappeler que (..) le directeur d'enquête (...) est entre-temps devenu secrétaire d'Etat (au Mexique, NDLR) et qu'il n'est pas envisageable au regard de l'opinion publique que son enquête puisse s'effondrer".
"Elle est convaincue qu'il y a un lien entre la gestion de son dossier, et même le verdict, et la carrière de cet homme", a souligné Me Berton.
Le 9 décembre 2005, au lendemain de son arrestation, la police avait organisé pour les caméras de télévision un simulacre d'interpellation de la jeune femme devant une maison où avaient été retrouvées plusieurs personnes kidnappées.
Deux d'entre elles ont identifié Florence Cassez comme membre du groupe de ravisseurs, mais la Française a toujours contesté ces accusations, affirmant ne pas être pas au courant des agissements de son ex-fiancé Israel Vallarta, accusé d'être le chef de la bande ayant commis les enlèvements.
Interrogé sur un éventuel transfèrement de la jeune femme en France pour purger sa peine, Me Berton a souligné que "ce n'est pas du tout, dans l'immédiat, sa priorité. Sa priorité c'est de démontrer son innocence au Mexique".
Source: yahoo news