France
20/07/2010 11:00

Affaire Bettencourt: les conditions d'embauche de Florence Woerth

La brigade financière, saisie du volet 'trafic d'influence' dans l'affaire Bettencourt, continue à cibler le couple Woerth. Lundi 19 juillet, les enquêteurs se sont rendus chez Proway, un cabinet parisien de chasseurs de têtes, pour vérifier les assertions de Patrice de Maistre, le gestionnaire de la fortune des Bettencourt.



La police avance sur les conditions d'embauche de Florence Woerth
La brigade financière, saisie du volet 'trafic d'influence' dans l'affaire Bettencourt, continue à cibler le couple Woerth. Lundi 19 juillet, les enquêteurs se sont rendus chez Proway, un cabinet parisien de chasseurs de têtes, pour vérifier les assertions de Patrice de Maistre, le gestionnaire de la fortune des Bettencourt. Celui-ci avait indiqué, lors de sa garde à vue, jeudi 15 et vendredi 16 juillet, qu'il avait contacté ce cabinet de recrutement pour le poste à pourvoir chez Clymène la société qui gère les actifs de Mme Bettencourt, et qui finira par échoir à Florence Woerth, en novembre 2007. 'Nous avons bien été contactés, à compter de novembre 2006, par Patrice de Maistre, confirme au Monde un responsable de Proway. Nous avons fourni quatre très bons candidats à M. de Maistre, qui cherchait des spécialistes issus des "family offices". Il les a reçus en mars 2007. Puis nous n'avons plus eu de nouvelles. Et nous avons appris par la presse que Mme Woerth avait été embauchée.'(lemonde)

Woerth et la vente de l'hippodrome de Compiègne: beaucoup de bruit pour rien?
Selon Le Canard Enchaîné paru mercredi dernier (le 14 juillet), Eric Woerth aurait "bradé une parcelle de la forêt de Compiègne avec son hippodrome et son golf à une association amie", six jours avant de quitter le ministère du Budget. La parcelle, qui appartient à la municipalité de Compiègne, a été vendue 2,5 millions d'euros à la Société des Courses de Compiègne, qui exploitait déjà les lieux. L'hebdomadaire satirique citait un élu UMP et un magistrat de la Cour des comptes qui, de manière anonyme, indiquaient que la vente aurait dû s'élever autour de 20 millions d'euros. Or, selon LeMonde.fr, qui a contacté différentes sources, "Eric Woerth n'a pas bradé de terrain". Joint par LeMonde.fr, un expert forestier de l'Oise estime que le "prix de vente dans la zone de Compiègne est plutôt situé entre 6.000 et 10.000 euros". Le domaine de Compiègne a lui été vendu 44.000 euros l'hectare. Soit près de 4 fois plus que le prix du marché? "Cela dépend du type de forêt et de la valeur des infrastructures", remarque Forêt privée française, contactée par LeMonde.fr, qui note aussi que ce terrain comporte un hippodrome et un golf, "ce qui explique le prix supérieur à celui pratiqué habituellement".(lepost)

Retraites: faut-il tweeter les débats en commissions?
En pleine torpeur estivale, les députés débutent le débat sur les retraites en commissions ce mardi. Si les travaux se font à huis clos pour ce texte crucial, la question se pose d’en faire fuiter la teneur, notamment sur Internet via Twitter.  L’été : son soleil, son rosé, les vacances… et le débat sur les retraites. Si les hémicycles des deux assemblées sont vides pour cause de vacances parlementaires, c’est pourtant demain mardi que débute à l’Assemblée nationale le débat sur les retraites en commission des affaires sociales. Des débats interdits à la presse et non filmés. Un huit clos à la demande du président UMP de la commission, Pierre Méhaignerie. De quoi assurer la confidentialité à ce débat pourtant très important. A moins que… Un député décide de le raconter en direct sur le réseau social Twitter. L’UMP Lionel Tardy, adepte du site de micro blogging, s’est fait une spécialité de faire fuiter les réunions à huis clos. Au risque de se faire taper sur les doigts. Membre de la commission des affaires économiques, il ne pourra pas cette fois. Mais il n’en démord pas : "J’ai du mal à comprendre. Je ne vois pas l’intérêt du huis clos si on retrouve deux jours après les débats sur le site de l’Assemblée. Ça ne change rien. Pour l’audition de Raymond Domenech (où Lionel Tardy a twitté avant qu’on lui demande d’arrêter, ndlr), on retrouvait tout ce qui avait été dit, à la virgule près !" Selon Lionel Tardy, "c’est clair" que le Parlement se retrouve en décalage avec l’évolution technologique. "C’est peut-être un différence de génération aussi".(lepost)

Source: Yahoo Actualités

Victor Nouioua



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