Affaire Bettencourt: Banier pourrait rendre 500 millions d'euros
François-Marie Banier a accepté de restituer environ 500 millions d'euros dans le cadre de l'accord qui a mis fin au différend judiciaire entre l'héritière de L'Oréal et sa fille, selon Le Point. Liliane Bettencourt et sa fille ont annoncé lundi leur réconciliation, mettant un terme à trois ans d'un conflit qui a pris des allures de scandale politico-financier depuis l'été. En parallèle, Françoise Bettencourt-Meyers et le photographe François-Marie Banier, qu'elle accusait d'abus de faiblesse envers sa mère dont il a obtenu un milliard d'euros au fil des ans, ont signé un accord qui met fin à leurs différends judiciaires. "Cet accord entre Liliane Bettencourt et sa fille n'a été possible que parce que François-Marie Banier a consenti à rendre une partie des sommes qu'il a obtenues. Selon nos informations, ce montant s'élève à peu près à la moitié du milliard d'euros qu'il a reçu", écrit Le Point mardi sur son site internet.
Dans le volet politico-financier de cette affaire à rebondissements, des soupçons de "trafic d'influence" et de "financement illicite de parti politique" pèsent notamment sur l'ex-ministre du Travail Eric Woerth, appelé à être prochainement réentendu. (Reuters)
Marseille: six membres présumés du PKK arrêtés
Six membres présumés du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), l'organisation séparatiste kurde, ont été interpellés mardi à Marseille et dans sa région sur commission rogatoire du juge antiterroriste parisien Thierry Fragnoli, dans le cadre d'une enquête sur le financement du parti, a-t-on appris mardi de source policière. L'opération principale a eu lieu mardi matin, peu après 8h, boulevard Longchamp, dans le centre-ville de Marseille (Bouches-du-Rhône), précise-t-on de même source. Elle a été suivie de perquisitions. Les policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) étaient assistés de la police judiciaire locale. (AP)
Les syndicats de Sanofi-Aventis dénoncent de nouvelles suppressions de postes
Les syndicats de Sanofi-Aventis appellent à manifester jeudi, devant le siège du groupe pharmaceutique, pour dénoncer un nouveau plan de restructuration prévoyant la suppression de plusieurs centaines de postes en 2011. "La direction de Sanofi-Aventis vient d'annoncer un nouveau plan de restructuration touchant les activités de visite médicale et de promotion du médicament" et portant sur la suppression de "916 postes", dénoncent les syndicats CFDT, CFTC, CGT, FO, PHARMACADRES, UNSA, USAPIE et Solidaires, dans un communiqué diffusé mardi, au lendemain d'un comité central d'entreprise. "Toutes activités confondues, de septembre 2008 à septembre 2010, ce sont déjà 2.200 postes qui ont disparu. Avec les nouveaux plans de restructuration en production et en visite médicale annoncés en 2010, ce seraient plus de 4.000 postes directs en France que la direction de Sanofi-Aventis aura détruit d'ici 2014, soit plus de 15% des effectifs, sans compter les milliers d'emplois induits", accusent les syndicats. (AP)
Note moyenne pour le système éducatif français
L'étude "Pisa" 2009 sur les systèmes éducatifs menée tous les trois ans au plan international donne une note générale moyenne à la France, qui consacre pourtant plus d'un cinquième de son budget à l'enseignement et multiplie les réformes. Pour cette étude de l'OCDE, qui mesure les acquis vers la fin de la scolarité obligatoire, à 15 ans, la France est ainsi dans la moyenne pour la capacité de lecture, au même niveau que les Etats-Unis, la Suède, l'Allemagne ou le Royaume-Uni mais derrière le Canada, la Corée, la Finlande, Singapour, Shanghai ou la Chine. Dans des classements spécifiques qui mesurent le niveau des élèves, en évaluant ce qu'ils retiennent de leurs lectures, la France est classée légèrement en dessous de la moyenne, derrière plusieurs pays asiatiques et scandinaves ou encore le Portugal, l'Allemagne, la Belgique, la Hongrie, la Croatie et la Slovénie. Le ministre de l'Education Luc Chatel devait commenter ces résultats dans la journée. Les syndicats de l'Education nationale estiment que la politique de réduction d'effectifs par non-remplacement des départs en retraite menée depuis 2007 ne peut qu'affaiblir les performances du système. Ce dernier point fait débat dans le secteur, puisqu'il dénote un des défauts imputés au système français, son aspect inégalitaire. Les élèves issus de milieux sociaux modestes auraient moins de chances de réussir que les enfants de familles favorisées. (Reuters)
Le "bank run" d'Eric Cantona hors-jeu pour la classe politique
Des responsables politiques français de tous bords ont critiqué mardi l'appel d'Eric Cantona à détruire les banques en vidant en masse les comptes. L'idée de l'ancien footballeur de Manchester United a été amplement relayée sur internet et un collectif propose de mener ce mardi une telle opération, dite de "bank run", en Europe. Du Front national aux Verts en passant par le PS et l'UMP, des dirigeants politiques ont pris leurs distances mardi avec une idée qu'ils jugent contreproductive même si elle illustre, selon certains, un profond "ras-le-bol" vis-à-vis des banques. "A l'évidence sa réponse n'est pas la bonne, je dirais même qu'il marquerait vraiment un but contre son camp, contre la France, contre nous tous en réalisant cela", a dit Martine Aubry, premier secrétaire du Parti socialiste, sur France Inter. Jugeant toutefois que "la finance aujourd'hui tue l'économie", elle a souligné que "ce que Cantona pose c'est une question que tous les Français se posent : les banques nous ont emmené au mur, on les a beaucoup aidées, aujourd'hui elles refont des profits et nous on va toujours aussi mal". Pour la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, "ce sont les Français les plus modestes qui morfleraient". (Reuters)
Marseille: démantèlement d'une filière souterraine d'écoulement de l'or
Sept personnes, dont un bijoutier, ont été mises en examen lundi par un juge d'instruction marseillais pour "vol et recel de bijoux" et une véritable filière souterraine d'écoulement de l'or a été démantelée par les policiers de la Sûreté départementale de la ville, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Agé de 29 ans, le commerçant, qui gérait trois boutiques dans le centre de la cité phocéenne, véritable pivot du trafic, aurait ainsi écoulé frauduleusement l'équivalent de quelque dix kilos d'or, a précisé le procureur adjoint de la République de Marseille, Christophe Barret. Un contrôle mené conjointement par les services des douanes et de l'administration fiscale dans ses magasins a permis de découvrir des divergences importantes entre les mentions légales obligatoires et la marchandise réellement écoulée. La bijouterie servait depuis plusieurs mois d'entreprise de recyclage des colliers en or volés à l'arraché sur des piétons. "Le commerçant rachetait les colliers volés huit euros le gramme et les revendait jusqu'à 14 euros en moyenne", a précisé le directeur départemental de la sécurité publique des Bouches-du-Rhône, Pascal Lalle. Ce commerce aurait rapporté environ 200.000 euros. L'un des voleurs a reconnu s'être rendu à vingt-deux reprises chez le bijoutier pour y déposer de l'or. (AP)
Le coût de la taxe professionnelle plus élevé que prévu
Le rapporteur de la commission des Finances de l'Assemblée, l'UMP Gilles Carrez, chiffre à 8,9 milliards d'euros pour 2010 le coût de la réforme de la taxe professionnelle (TP) contre 3,9 milliards initialement prévu. Dans son rapport publié lundi dans le cadre de l'examen, à partir de mardi, du nouveau projet de loi de finances rectificative, le rapporteur rappelle que le coût net, en régime de croisière, de la TP, "réforme structurelle de l'imposition des entreprises" votée à l'automne 2009, était prévu à 3,9 milliards d'euros. C'est Nicolas Sarkozy qui avait imposé la suppression de la TP et son remplacement par deux nouveaux impôts, la contribution sur la valeur ajoutée (CVAE) et la contribution économique territoriale (CET). "Pourtant cette évaluation semble devoir être aujourd'hui revue à la hausse" pour deux raisons, écrit Gilles Carrez. La première étant l'invalidation par le Conseil constitutionnel, en décembre 2009, de la création de la taxe carbone et du dispositif d'imposition spécifique des bénéfices non commerciaux (BNC), le manque à gagner pour l'Etat étant de 2,7 milliards d'euros. (Reuters)
Des garçons de 13 ans braquent une boulangerie de Blois
Trois adolescents de 13 et 14 ans soupçonnés d'avoir attaqué, cagoulés et munis d'une arme factice, une boulangerie de Blois (Loir-et-Cher) devaient être déférés lundi au parquet, a-t-on appris de source policière. La garde à vue d'un quatrième adolescent de 16 ans a été prolongée. Les trois plus jeunes ont reconnu avoir organisé le braquage d'une boulangerie de la ZUP, zone d'urbanisation prioritaire, de Blois dimanche matin. Alors que l'un d'eux faisait le guet muni d'un pied de biche, ses deux complices sont entrés dans le commerce et ont menacé la commerçante avec une arme de poing factice. Effrayée, celle-ci leur a donné le contenu de la caisse estimé à 300 euros. Après s'être enfui, le trio a lui-même abandonné son butin à un garçon de 16 ans qui les aurait menacé, précise-t-on de même source. (AP)
Source : Yahoo Actualités
François-Marie Banier a accepté de restituer environ 500 millions d'euros dans le cadre de l'accord qui a mis fin au différend judiciaire entre l'héritière de L'Oréal et sa fille, selon Le Point. Liliane Bettencourt et sa fille ont annoncé lundi leur réconciliation, mettant un terme à trois ans d'un conflit qui a pris des allures de scandale politico-financier depuis l'été. En parallèle, Françoise Bettencourt-Meyers et le photographe François-Marie Banier, qu'elle accusait d'abus de faiblesse envers sa mère dont il a obtenu un milliard d'euros au fil des ans, ont signé un accord qui met fin à leurs différends judiciaires. "Cet accord entre Liliane Bettencourt et sa fille n'a été possible que parce que François-Marie Banier a consenti à rendre une partie des sommes qu'il a obtenues. Selon nos informations, ce montant s'élève à peu près à la moitié du milliard d'euros qu'il a reçu", écrit Le Point mardi sur son site internet.
Dans le volet politico-financier de cette affaire à rebondissements, des soupçons de "trafic d'influence" et de "financement illicite de parti politique" pèsent notamment sur l'ex-ministre du Travail Eric Woerth, appelé à être prochainement réentendu. (Reuters)
Marseille: six membres présumés du PKK arrêtés
Six membres présumés du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), l'organisation séparatiste kurde, ont été interpellés mardi à Marseille et dans sa région sur commission rogatoire du juge antiterroriste parisien Thierry Fragnoli, dans le cadre d'une enquête sur le financement du parti, a-t-on appris mardi de source policière. L'opération principale a eu lieu mardi matin, peu après 8h, boulevard Longchamp, dans le centre-ville de Marseille (Bouches-du-Rhône), précise-t-on de même source. Elle a été suivie de perquisitions. Les policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) étaient assistés de la police judiciaire locale. (AP)
Les syndicats de Sanofi-Aventis dénoncent de nouvelles suppressions de postes
Les syndicats de Sanofi-Aventis appellent à manifester jeudi, devant le siège du groupe pharmaceutique, pour dénoncer un nouveau plan de restructuration prévoyant la suppression de plusieurs centaines de postes en 2011. "La direction de Sanofi-Aventis vient d'annoncer un nouveau plan de restructuration touchant les activités de visite médicale et de promotion du médicament" et portant sur la suppression de "916 postes", dénoncent les syndicats CFDT, CFTC, CGT, FO, PHARMACADRES, UNSA, USAPIE et Solidaires, dans un communiqué diffusé mardi, au lendemain d'un comité central d'entreprise. "Toutes activités confondues, de septembre 2008 à septembre 2010, ce sont déjà 2.200 postes qui ont disparu. Avec les nouveaux plans de restructuration en production et en visite médicale annoncés en 2010, ce seraient plus de 4.000 postes directs en France que la direction de Sanofi-Aventis aura détruit d'ici 2014, soit plus de 15% des effectifs, sans compter les milliers d'emplois induits", accusent les syndicats. (AP)
Note moyenne pour le système éducatif français
L'étude "Pisa" 2009 sur les systèmes éducatifs menée tous les trois ans au plan international donne une note générale moyenne à la France, qui consacre pourtant plus d'un cinquième de son budget à l'enseignement et multiplie les réformes. Pour cette étude de l'OCDE, qui mesure les acquis vers la fin de la scolarité obligatoire, à 15 ans, la France est ainsi dans la moyenne pour la capacité de lecture, au même niveau que les Etats-Unis, la Suède, l'Allemagne ou le Royaume-Uni mais derrière le Canada, la Corée, la Finlande, Singapour, Shanghai ou la Chine. Dans des classements spécifiques qui mesurent le niveau des élèves, en évaluant ce qu'ils retiennent de leurs lectures, la France est classée légèrement en dessous de la moyenne, derrière plusieurs pays asiatiques et scandinaves ou encore le Portugal, l'Allemagne, la Belgique, la Hongrie, la Croatie et la Slovénie. Le ministre de l'Education Luc Chatel devait commenter ces résultats dans la journée. Les syndicats de l'Education nationale estiment que la politique de réduction d'effectifs par non-remplacement des départs en retraite menée depuis 2007 ne peut qu'affaiblir les performances du système. Ce dernier point fait débat dans le secteur, puisqu'il dénote un des défauts imputés au système français, son aspect inégalitaire. Les élèves issus de milieux sociaux modestes auraient moins de chances de réussir que les enfants de familles favorisées. (Reuters)
Le "bank run" d'Eric Cantona hors-jeu pour la classe politique
Des responsables politiques français de tous bords ont critiqué mardi l'appel d'Eric Cantona à détruire les banques en vidant en masse les comptes. L'idée de l'ancien footballeur de Manchester United a été amplement relayée sur internet et un collectif propose de mener ce mardi une telle opération, dite de "bank run", en Europe. Du Front national aux Verts en passant par le PS et l'UMP, des dirigeants politiques ont pris leurs distances mardi avec une idée qu'ils jugent contreproductive même si elle illustre, selon certains, un profond "ras-le-bol" vis-à-vis des banques. "A l'évidence sa réponse n'est pas la bonne, je dirais même qu'il marquerait vraiment un but contre son camp, contre la France, contre nous tous en réalisant cela", a dit Martine Aubry, premier secrétaire du Parti socialiste, sur France Inter. Jugeant toutefois que "la finance aujourd'hui tue l'économie", elle a souligné que "ce que Cantona pose c'est une question que tous les Français se posent : les banques nous ont emmené au mur, on les a beaucoup aidées, aujourd'hui elles refont des profits et nous on va toujours aussi mal". Pour la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, "ce sont les Français les plus modestes qui morfleraient". (Reuters)
Marseille: démantèlement d'une filière souterraine d'écoulement de l'or
Sept personnes, dont un bijoutier, ont été mises en examen lundi par un juge d'instruction marseillais pour "vol et recel de bijoux" et une véritable filière souterraine d'écoulement de l'or a été démantelée par les policiers de la Sûreté départementale de la ville, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Agé de 29 ans, le commerçant, qui gérait trois boutiques dans le centre de la cité phocéenne, véritable pivot du trafic, aurait ainsi écoulé frauduleusement l'équivalent de quelque dix kilos d'or, a précisé le procureur adjoint de la République de Marseille, Christophe Barret. Un contrôle mené conjointement par les services des douanes et de l'administration fiscale dans ses magasins a permis de découvrir des divergences importantes entre les mentions légales obligatoires et la marchandise réellement écoulée. La bijouterie servait depuis plusieurs mois d'entreprise de recyclage des colliers en or volés à l'arraché sur des piétons. "Le commerçant rachetait les colliers volés huit euros le gramme et les revendait jusqu'à 14 euros en moyenne", a précisé le directeur départemental de la sécurité publique des Bouches-du-Rhône, Pascal Lalle. Ce commerce aurait rapporté environ 200.000 euros. L'un des voleurs a reconnu s'être rendu à vingt-deux reprises chez le bijoutier pour y déposer de l'or. (AP)
Le coût de la taxe professionnelle plus élevé que prévu
Le rapporteur de la commission des Finances de l'Assemblée, l'UMP Gilles Carrez, chiffre à 8,9 milliards d'euros pour 2010 le coût de la réforme de la taxe professionnelle (TP) contre 3,9 milliards initialement prévu. Dans son rapport publié lundi dans le cadre de l'examen, à partir de mardi, du nouveau projet de loi de finances rectificative, le rapporteur rappelle que le coût net, en régime de croisière, de la TP, "réforme structurelle de l'imposition des entreprises" votée à l'automne 2009, était prévu à 3,9 milliards d'euros. C'est Nicolas Sarkozy qui avait imposé la suppression de la TP et son remplacement par deux nouveaux impôts, la contribution sur la valeur ajoutée (CVAE) et la contribution économique territoriale (CET). "Pourtant cette évaluation semble devoir être aujourd'hui revue à la hausse" pour deux raisons, écrit Gilles Carrez. La première étant l'invalidation par le Conseil constitutionnel, en décembre 2009, de la création de la taxe carbone et du dispositif d'imposition spécifique des bénéfices non commerciaux (BNC), le manque à gagner pour l'Etat étant de 2,7 milliards d'euros. (Reuters)
Des garçons de 13 ans braquent une boulangerie de Blois
Trois adolescents de 13 et 14 ans soupçonnés d'avoir attaqué, cagoulés et munis d'une arme factice, une boulangerie de Blois (Loir-et-Cher) devaient être déférés lundi au parquet, a-t-on appris de source policière. La garde à vue d'un quatrième adolescent de 16 ans a été prolongée. Les trois plus jeunes ont reconnu avoir organisé le braquage d'une boulangerie de la ZUP, zone d'urbanisation prioritaire, de Blois dimanche matin. Alors que l'un d'eux faisait le guet muni d'un pied de biche, ses deux complices sont entrés dans le commerce et ont menacé la commerçante avec une arme de poing factice. Effrayée, celle-ci leur a donné le contenu de la caisse estimé à 300 euros. Après s'être enfui, le trio a lui-même abandonné son butin à un garçon de 16 ans qui les aurait menacé, précise-t-on de même source. (AP)
Source : Yahoo Actualités