Ce dernier épisode devrait entériner le texte issu de la commission mixte paritaire (CMP) chargée de régler les points de litige entre les deux chambres. Mais c'est à Matignon, le 26 janvier, lors d'une 'CMP de la majorité' convoquée à cet effet, qu'a été scellé le compromis. Lire la suite l'article
On a frôlé le psychodrame. Froissés d'avoir été saisis du texte alors que la suppression de la publicité sur les chaînes publiques était déjà entrée en application, les sénateurs ne s'étaient pas privés, en effet, d'en retoucher certaines dispositions. C'est ainsi qu'ils avaient tenu à marquer leur souci d''assurer un financement pérenne à l'audiovisuel public' en faisant passer le montant de la redevance télévision de 116 à 120 euros en 2010, hors indexation. Un 'rebasage' jugé inacceptable par le président du groupe UMP de l'Assemblée, Jean-François Copé, fervent partisan d'une stricte indexation du montant de la redevance sur l'indice des prix.
Après quelques chicayas, sénateurs et députés de la majorité se sont entendus sur une formulation qui préserve la vertu des uns et l'honneur des autres, sans rien changer ou presque au résultat attendu : la redevance sera de 118 euros en 2009 et de 120 euros en 2010. Tout ça pour ça...
Pour le reste, les sénateurs de la majorité se sont rangés aux arguments de leurs collègues députés. Ils avaient jugé 'indispensable' que figure dans la loi la garantie d'une 'rédaction propre' pour chacune des sociétés de France Télévisions diffusant des journaux télévisés. Cette mention disparaît. Ils avaient prévu que le président de France Télévisions ne puisse être révoqué sans un avis conforme des trois-cinquièmes des suffrages exprimés dans les commissions parlementaires des affaires culturelles. Ils y ont renoncé. Ils avaient autorisé Radio France Outre-mer (RFO) à continuer de bénéficier des ressources de la publicité.
Source: Yahoo News
On a frôlé le psychodrame. Froissés d'avoir été saisis du texte alors que la suppression de la publicité sur les chaînes publiques était déjà entrée en application, les sénateurs ne s'étaient pas privés, en effet, d'en retoucher certaines dispositions. C'est ainsi qu'ils avaient tenu à marquer leur souci d''assurer un financement pérenne à l'audiovisuel public' en faisant passer le montant de la redevance télévision de 116 à 120 euros en 2010, hors indexation. Un 'rebasage' jugé inacceptable par le président du groupe UMP de l'Assemblée, Jean-François Copé, fervent partisan d'une stricte indexation du montant de la redevance sur l'indice des prix.
Après quelques chicayas, sénateurs et députés de la majorité se sont entendus sur une formulation qui préserve la vertu des uns et l'honneur des autres, sans rien changer ou presque au résultat attendu : la redevance sera de 118 euros en 2009 et de 120 euros en 2010. Tout ça pour ça...
Pour le reste, les sénateurs de la majorité se sont rangés aux arguments de leurs collègues députés. Ils avaient jugé 'indispensable' que figure dans la loi la garantie d'une 'rédaction propre' pour chacune des sociétés de France Télévisions diffusant des journaux télévisés. Cette mention disparaît. Ils avaient prévu que le président de France Télévisions ne puisse être révoqué sans un avis conforme des trois-cinquièmes des suffrages exprimés dans les commissions parlementaires des affaires culturelles. Ils y ont renoncé. Ils avaient autorisé Radio France Outre-mer (RFO) à continuer de bénéficier des ressources de la publicité.
Source: Yahoo News