Résultats Nationaux du premier tour
Le principal parti de la droite française, l'UMP, est arrivé largement en tête du premier tour des élections législatives avec 39,54% des voix. Il devance le Parti socialiste qui obtient 24,73%, selon les résultats définitifs du ministère de l'Intérieur.
Le Mouvement démocrate (MoDem) centriste recueille 7,61% des voix, soit beaucoup moins que les 18,57% de son fondateur François Bayrou à la présidentielle. Le Front national (extrême-droite) et le Parti communiste français sont dans un mouchoir de poche avec 4,29% tous les deux, avec un avantage des voix de moins de 300 voix pour le Front national.
Selon les projections établies par trois instituts de sondage, l'UMP et ses alliés devraient détenir entre 383 et 501 des 577 sièges de l'Assemblée à l'issue du second tour le 17 juin. Le Parti socialiste et ses alliés auraient entre 60 et 170 sièges. L'assemblée sortante comptait 359 députés UMP et 149 socialistes.
Au premier tour, 105 circonscriptions sur 577 ont été attribuées, dont une seule à la gauche, à des candidats ayant obtenu la majorité absolue des voix.
Le Mouvement démocrate (MoDem) centriste recueille 7,61% des voix, soit beaucoup moins que les 18,57% de son fondateur François Bayrou à la présidentielle. Le Front national (extrême-droite) et le Parti communiste français sont dans un mouchoir de poche avec 4,29% tous les deux, avec un avantage des voix de moins de 300 voix pour le Front national.
Selon les projections établies par trois instituts de sondage, l'UMP et ses alliés devraient détenir entre 383 et 501 des 577 sièges de l'Assemblée à l'issue du second tour le 17 juin. Le Parti socialiste et ses alliés auraient entre 60 et 170 sièges. L'assemblée sortante comptait 359 députés UMP et 149 socialistes.
Au premier tour, 105 circonscriptions sur 577 ont été attribuées, dont une seule à la gauche, à des candidats ayant obtenu la majorité absolue des voix.
Taux d'abstention entre 37% et 40%, record depuis 1958
Le taux d'abstention s'établirait dimanche pour le premier tour des législatives entre 37% et 40%, selon les instituts de sondage, ce qui constituerait le plus fort niveau pour ce scrutin au premier tour sous la Vème République.
Selon la Sofres, le taux serait de 40%, selon Ipsos, de 39%, selon CSA de 37%.
En 2002, le taux d'abstention avait atteint au premier tour 35,58%, ce qui constituait jusqu'à ce dimanche le record depuis 1958.
A 17H00, le taux de participation s'élevait à 49,28%, contre 50,23% à la même heure lors du premier tour des législatives de 2002. C'est presque un quart de l'électorat en moins par rapport au premier tour de la présidentielle: à la même heure 73,63% des Français avaient voté.
Le taux de participation se situe plus de 4,5 points en-deçà de celui enregistré à 17H00 au premier tour des législatives de 1997: 53,92%.
La participation aux législatives est traditionnellement plus faible aux législatives qu'à la présidentielle, notamment depuis l'inversion du calendrier électoral et l'instauration du quinquennat, qui font intervenir ce scrutin dans la foulée de l'élection du chef de l'Etat.
Alors que l'UMP comme le PS avaient appelé les électeurs à se mobiliser, le premier pour donner une large majorité à Nicolas Sarkozy, l'autre pour au contraire équilibrer les pouvoirs, une forte abstention pourrait brouiller les cartes. Et en tout cas limiter les triangulaires, le seuil pour se maintenir au second tour étant de 12,5% des inscrits.
La tendance à la baisse de la participation était particulièrement nette en région parisienne, où les bureaux de vote restent ouverts jusqu'à 20H00. Dans la capitale, 42,2% avaient voté à 17H00, 4,4 points de moins qu'au premier tour de 2002.
On atteignait 36% dans le Val de Marne (-8), 37,8% en Seine-St-Denis (-3,5), 40,65% dans l'Essonne (-10), 40,93% dans les Hauts-de-Seine (-2).
La mobilisation était à la baisse dans toutes les régions, hormis en Lorraine où elle était en légère hausse dans les quatre départements, ou en Basse-Normandie.
En Corse, situation très contrastée avec 8 points de recul en Corse-du-Sud et 11 points de mieux en Haute-Corse. Dans le Nord-Pas-de-Calais, on avait plus voté dans le Nord (+2,5 points) et moins dans le Pas-de-Calais (-4).
Dans toutes les autres régions, la tendance était plutôt à la baisse, seuls quelques départements échappant à la règle.
En Rhône-Alpes, seule l'Isère enregistrait une faible hausse. La baisse était générale en Bourgogne et en Franche-Comté et en Auvergne, seul l'Allier échappait à cette tendance.
En PACA, seuls le Var et les Alpes-Maritimes avaient plus voté avec un taux global de participation pour la région de 48,61%, stable par rapport à 2002.
Dans l'Ouest, la situation variait d'un département à l'autre avec des hausses en Ille et Vilaine et dans le Finistère.
Dans la Sarthe, département du Premier ministre François Fillon, la participation reculait de 4 points à 52,66%. Dans les Deux-Sèvres de Ségolène Royal, elle était en retrait de 4,5 points à 52,86%. Et en Corrèze, département de François Hollande elle baissait de 5 points (56,30%).
On avait en revanche bien plus voté dans les Pyrénées-Atlantiques, département de François Bayrou: 58,38% contre 50,6% en 2002.
A 17H00, ce sont les électeurs de Haute-Corse qui s'étaient le plus mobilisés (65,50%), devant ceux de l'Ardèche (59,98%) et du Maine-et-Loire (59,58%).
Selon la Sofres, le taux serait de 40%, selon Ipsos, de 39%, selon CSA de 37%.
En 2002, le taux d'abstention avait atteint au premier tour 35,58%, ce qui constituait jusqu'à ce dimanche le record depuis 1958.
A 17H00, le taux de participation s'élevait à 49,28%, contre 50,23% à la même heure lors du premier tour des législatives de 2002. C'est presque un quart de l'électorat en moins par rapport au premier tour de la présidentielle: à la même heure 73,63% des Français avaient voté.
Le taux de participation se situe plus de 4,5 points en-deçà de celui enregistré à 17H00 au premier tour des législatives de 1997: 53,92%.
La participation aux législatives est traditionnellement plus faible aux législatives qu'à la présidentielle, notamment depuis l'inversion du calendrier électoral et l'instauration du quinquennat, qui font intervenir ce scrutin dans la foulée de l'élection du chef de l'Etat.
Alors que l'UMP comme le PS avaient appelé les électeurs à se mobiliser, le premier pour donner une large majorité à Nicolas Sarkozy, l'autre pour au contraire équilibrer les pouvoirs, une forte abstention pourrait brouiller les cartes. Et en tout cas limiter les triangulaires, le seuil pour se maintenir au second tour étant de 12,5% des inscrits.
La tendance à la baisse de la participation était particulièrement nette en région parisienne, où les bureaux de vote restent ouverts jusqu'à 20H00. Dans la capitale, 42,2% avaient voté à 17H00, 4,4 points de moins qu'au premier tour de 2002.
On atteignait 36% dans le Val de Marne (-8), 37,8% en Seine-St-Denis (-3,5), 40,65% dans l'Essonne (-10), 40,93% dans les Hauts-de-Seine (-2).
La mobilisation était à la baisse dans toutes les régions, hormis en Lorraine où elle était en légère hausse dans les quatre départements, ou en Basse-Normandie.
En Corse, situation très contrastée avec 8 points de recul en Corse-du-Sud et 11 points de mieux en Haute-Corse. Dans le Nord-Pas-de-Calais, on avait plus voté dans le Nord (+2,5 points) et moins dans le Pas-de-Calais (-4).
Dans toutes les autres régions, la tendance était plutôt à la baisse, seuls quelques départements échappant à la règle.
En Rhône-Alpes, seule l'Isère enregistrait une faible hausse. La baisse était générale en Bourgogne et en Franche-Comté et en Auvergne, seul l'Allier échappait à cette tendance.
En PACA, seuls le Var et les Alpes-Maritimes avaient plus voté avec un taux global de participation pour la région de 48,61%, stable par rapport à 2002.
Dans l'Ouest, la situation variait d'un département à l'autre avec des hausses en Ille et Vilaine et dans le Finistère.
Dans la Sarthe, département du Premier ministre François Fillon, la participation reculait de 4 points à 52,66%. Dans les Deux-Sèvres de Ségolène Royal, elle était en retrait de 4,5 points à 52,86%. Et en Corrèze, département de François Hollande elle baissait de 5 points (56,30%).
On avait en revanche bien plus voté dans les Pyrénées-Atlantiques, département de François Bayrou: 58,38% contre 50,6% en 2002.
A 17H00, ce sont les électeurs de Haute-Corse qui s'étaient le plus mobilisés (65,50%), devant ceux de l'Ardèche (59,98%) et du Maine-et-Loire (59,58%).
Le PCF limite la casse au 1er tour, mais aura du mal à garder son groupe
Après sa débâcle à la présidentielle, le PCF a limité la casse au soir du premier tour des législatives, avec un score de 4,29%, moins calamiteux que le 22 avril, mais il n'est pas certain qu'il puisse préserver un groupe au Palais Bourbon et éviter une descente aux enfers.
La secrétaire nationale Marie-George Buffet s'est voulue optimiste estimant "possible" le maintien d'un groupe au Palais Bourbon. "Nous ne renonçons pas, le Parti communiste n'est pas mort", a-t-elle dit, appelant à la mobilisation pour le second tour.
Patrice Cohen-Seat, bras droit de la secrétaire nationale, s'est félicité du "redressement significatif" du resultat PCF par rapport au 1,93% recueilli au premier tour de la présidentielle par Mme Buffet. Le score de 4,29% reste toutefois un plus bas historique (4,82% en 2002). "L'objectif d'un groupe parlementaire est réalisable", a-t-il voulu croire.
Au regard des résultats, le PCF semble pouvoir sauver, dans le meilleur des cas et grâce à de bons reports de voix, 16 à 17 sièges, et dans le pire une petite dizaine.
Le PCF a été gêné par le refus du PS de tout accord électoral au premier tour, les socialistes menant des campagnes parfois agressives contre les communistes dans certaines circonscriptions de région parisienne. Pour le deuxième tour, la direction du PCF table sur un "désistement républicain général, loyal et déterminé" du PS.
La secrétaire nationale elle-même, candidate en Seine-Saint-Denis, est avec 32,26% des voix, devancée par l'UMP Thierry Meignen (34,35%) et doit batailler dur pour l'emporter au second tour. Parmi les ténors, le président du groupe PCF dans l'Assemblée sortante Alain Bocquet (Nord) est en ballottage favorable de même que Patrick Braouezec en Seine-Saint-Denis.
La ciconscription symbolique du 10e de Val-de-Marne, celle de Maurice Thorez, pourrait être sauvée.
En revanche, Frédéric Dutoit a été battu à Marseille, perdant une terre communiste depuis le Front populaire. L'ancienne élue communiste Jacqueline Fraysse est en ballotage difficile à Nanterre.
Le PCF avait toujours disposé d'un groupe parlementaire depuis la seconde guerre mondiale à l'exception de 1958, arrivée au pouvoir de de Gaulle. En 1988, il avait réussi à le maintenir, grâce au PS qui lui avait fait un cadeau en ramenant de 30 à 20 le nombre-plancher de députés requis.
La perte d'un groupe serait "un cataclysme pour le PCF en terme de financement, de prise de parole, de visibilité, cela va encore plus le transformer en un groupuscule", selon Frédéric Dabi de l'IFOP.
Sonné par son score à la présidentielle - on a "pris un coup sur la tête" reconnaissait Marie-George Buffet - le PCF traverse une grave crise, et sa mort prochaine est annoncée par historiens et analystes. Un Congrès extraordinaire prévu en fin d'année serait l'occasion des règlements de compte entre les tendances.
Mme Buffet, qui n'avait pas caché, après la présidentielle, sa "fatigue", son amertume et son désir de jeter l'éponge, s'est montrée dimanche soir combative, annonçant qu'elle allait lancer "un appel pour un grand débat populaire et citoyen sur l'avenir de la gauche et du PCF". Elle devrait rester aux commandes jusqu'au Congrès ordinaire fin 2008.
Le résultat des législatives est crucial pour le PCF à un autre titre : aux prises avec une sérieuse crise financière, le trésorier Jean-Louis Frostin a déjà prévenu que si le PCF perdait "15 députés" par rapport à l'Assemblée sortante (21), "cela poserait des problèmes" pour sa survie financière.
La secrétaire nationale Marie-George Buffet s'est voulue optimiste estimant "possible" le maintien d'un groupe au Palais Bourbon. "Nous ne renonçons pas, le Parti communiste n'est pas mort", a-t-elle dit, appelant à la mobilisation pour le second tour.
Patrice Cohen-Seat, bras droit de la secrétaire nationale, s'est félicité du "redressement significatif" du resultat PCF par rapport au 1,93% recueilli au premier tour de la présidentielle par Mme Buffet. Le score de 4,29% reste toutefois un plus bas historique (4,82% en 2002). "L'objectif d'un groupe parlementaire est réalisable", a-t-il voulu croire.
Au regard des résultats, le PCF semble pouvoir sauver, dans le meilleur des cas et grâce à de bons reports de voix, 16 à 17 sièges, et dans le pire une petite dizaine.
Le PCF a été gêné par le refus du PS de tout accord électoral au premier tour, les socialistes menant des campagnes parfois agressives contre les communistes dans certaines circonscriptions de région parisienne. Pour le deuxième tour, la direction du PCF table sur un "désistement républicain général, loyal et déterminé" du PS.
La secrétaire nationale elle-même, candidate en Seine-Saint-Denis, est avec 32,26% des voix, devancée par l'UMP Thierry Meignen (34,35%) et doit batailler dur pour l'emporter au second tour. Parmi les ténors, le président du groupe PCF dans l'Assemblée sortante Alain Bocquet (Nord) est en ballottage favorable de même que Patrick Braouezec en Seine-Saint-Denis.
La ciconscription symbolique du 10e de Val-de-Marne, celle de Maurice Thorez, pourrait être sauvée.
En revanche, Frédéric Dutoit a été battu à Marseille, perdant une terre communiste depuis le Front populaire. L'ancienne élue communiste Jacqueline Fraysse est en ballotage difficile à Nanterre.
Le PCF avait toujours disposé d'un groupe parlementaire depuis la seconde guerre mondiale à l'exception de 1958, arrivée au pouvoir de de Gaulle. En 1988, il avait réussi à le maintenir, grâce au PS qui lui avait fait un cadeau en ramenant de 30 à 20 le nombre-plancher de députés requis.
La perte d'un groupe serait "un cataclysme pour le PCF en terme de financement, de prise de parole, de visibilité, cela va encore plus le transformer en un groupuscule", selon Frédéric Dabi de l'IFOP.
Sonné par son score à la présidentielle - on a "pris un coup sur la tête" reconnaissait Marie-George Buffet - le PCF traverse une grave crise, et sa mort prochaine est annoncée par historiens et analystes. Un Congrès extraordinaire prévu en fin d'année serait l'occasion des règlements de compte entre les tendances.
Mme Buffet, qui n'avait pas caché, après la présidentielle, sa "fatigue", son amertume et son désir de jeter l'éponge, s'est montrée dimanche soir combative, annonçant qu'elle allait lancer "un appel pour un grand débat populaire et citoyen sur l'avenir de la gauche et du PCF". Elle devrait rester aux commandes jusqu'au Congrès ordinaire fin 2008.
Le résultat des législatives est crucial pour le PCF à un autre titre : aux prises avec une sérieuse crise financière, le trésorier Jean-Louis Frostin a déjà prévenu que si le PCF perdait "15 députés" par rapport à l'Assemblée sortante (21), "cela poserait des problèmes" pour sa survie financière.
Déroute pour le Modem de Bayrou, le Nouveau centre sauvé grâce à l'UMP, Les Verts tirent leur épingle du jeu
François Bayrou a échoué dimanche à transformer son essai de la présidentielle avec son nouveau parti, le Mouvement Démocrate (MoDem), qui ne devrait pas pouvoir constituer un groupe à l'Assemblée, au contraire du Nouveau centre, rescapé grâce à l'UMP.
Le Nouveau Centre, formé par les députés UDF ralliés à Nicolas Sarkozy, devrait, grâce à son alliance avec le parti majoritaire, avoir une vingtaine de députés. Quant au MoDem, son score de 7,61% marque un progrès par rapport à celui réalisé par l'UDF au premier tour des législatives de 2002 (4,85%).
Mais il est largement inférieur aux 18,57% de voix recueillis par M. Bayrou le 22 avril, qui lui avait donné la troisième place au premier tour de la présidentielle. Il est également inférieur aux prévisions des sondages, qui lui accordaient entre 8% et 10% ces derniers jours.
Les Verts ont tiré leur épingle du jeu dimanche au premier tour des législatives, en faisant plus que doubler leur résultat de la présidentielle, et peuvent espérer réélire leurs trois députés, voire de leur en adjoindre un quatrième.
Le Nouveau Centre, formé par les députés UDF ralliés à Nicolas Sarkozy, devrait, grâce à son alliance avec le parti majoritaire, avoir une vingtaine de députés. Quant au MoDem, son score de 7,61% marque un progrès par rapport à celui réalisé par l'UDF au premier tour des législatives de 2002 (4,85%).
Mais il est largement inférieur aux 18,57% de voix recueillis par M. Bayrou le 22 avril, qui lui avait donné la troisième place au premier tour de la présidentielle. Il est également inférieur aux prévisions des sondages, qui lui accordaient entre 8% et 10% ces derniers jours.
Les Verts ont tiré leur épingle du jeu dimanche au premier tour des législatives, en faisant plus que doubler leur résultat de la présidentielle, et peuvent espérer réélire leurs trois députés, voire de leur en adjoindre un quatrième.
Recul historique pour le FN
QUASI-EFFONDREMENT pour le Front national, qui, avec environ 5% des suffrages exprimés, selon les premières estimations fournies hier soir, retombe à un niveau qu’il n’avait plus connu depuis 25 ans, à l’exception des cantonales de 1988 et des européennes de 1999 qui avaient directement suivi la rupture avec les mégrétistes. Avec une conséquence immédiate et concrète : une diminution de plus de moitié de sa subvention publique, fonction du nombre de voix qu’il obtient aux législatives.
Affaissement durable, définitif ou simplement conjoncturel, comme se plaisent à le croire les dirigeants du FN? La question de l’avenir du mouvement lepéniste comme force électorale capable de peser sur l’issue des scrutins – en brouillant le jeu comme il l’a fait par le passé – est en tout cas posée. Celle de son aptitude à obtenir des élus au scrutin proportionnel – aux régionales et aux européennes – aussi.
En dehors de quelques rares cas particuliers comme celui-là, le mouvement lepéniste a subi de plein fouet les effets de l’élan sarkozyste. Le glissement de son électorat vers l’UMP, déjà très sensible au profit de Nicolas Sarkozy dès le premier tour de l’élection présidentielle, s’est sensiblement amplifié hier. Le fait est que le président de la République exerce sur cet électorat une séduction qui ne vient pas seulement de la politique annoncée ou entreprise. Il semble que sa manière de gouverner, la détermination dont il fait preuve pour mener à bien ses réformes répondent aux attentes d’une partie importante des électeurs du FN. C’est ce qu’a montré le dernier sondage OpinionWay pour Le Figaro
Et le président du FN s’était efforcé de remonter le moral de ses troupes par un tour de France en avion, commencé le 25 mai, terminé cette semaine, et qui l’a conduit dans dix-neuf villes. Partout il avait lancé le même message: les électeurs égarés du Front national et même «ceux de l’UMP et de l’UDF», «s’ils veulent que les idées pour lesquelles ils ont voté soient appliquées» , doivent voter pour le FN.
Rien n’y a fait. Subissant dès l’an prochain et pour cinq ans une baisse sensible de ses ressources, le Front national va devoir «réduire la voilure», c’est-à-dire, sans doute, licencier une partie de ses permanents. Et Jean-Marie Le Pen n’avait pas exclu avant le scrutin de vendre le Paquebot, le vaste immeuble qui sert de siège au mouvement à Saint-Cloud, en cas de forte réduction des finances du parti.
Affaissement durable, définitif ou simplement conjoncturel, comme se plaisent à le croire les dirigeants du FN? La question de l’avenir du mouvement lepéniste comme force électorale capable de peser sur l’issue des scrutins – en brouillant le jeu comme il l’a fait par le passé – est en tout cas posée. Celle de son aptitude à obtenir des élus au scrutin proportionnel – aux régionales et aux européennes – aussi.
En dehors de quelques rares cas particuliers comme celui-là, le mouvement lepéniste a subi de plein fouet les effets de l’élan sarkozyste. Le glissement de son électorat vers l’UMP, déjà très sensible au profit de Nicolas Sarkozy dès le premier tour de l’élection présidentielle, s’est sensiblement amplifié hier. Le fait est que le président de la République exerce sur cet électorat une séduction qui ne vient pas seulement de la politique annoncée ou entreprise. Il semble que sa manière de gouverner, la détermination dont il fait preuve pour mener à bien ses réformes répondent aux attentes d’une partie importante des électeurs du FN. C’est ce qu’a montré le dernier sondage OpinionWay pour Le Figaro
Et le président du FN s’était efforcé de remonter le moral de ses troupes par un tour de France en avion, commencé le 25 mai, terminé cette semaine, et qui l’a conduit dans dix-neuf villes. Partout il avait lancé le même message: les électeurs égarés du Front national et même «ceux de l’UMP et de l’UDF», «s’ils veulent que les idées pour lesquelles ils ont voté soient appliquées» , doivent voter pour le FN.
Rien n’y a fait. Subissant dès l’an prochain et pour cinq ans une baisse sensible de ses ressources, le Front national va devoir «réduire la voilure», c’est-à-dire, sans doute, licencier une partie de ses permanents. Et Jean-Marie Le Pen n’avait pas exclu avant le scrutin de vendre le Paquebot, le vaste immeuble qui sert de siège au mouvement à Saint-Cloud, en cas de forte réduction des finances du parti.