Art et Culture
13/04/2011 19:37

Actu des jeux vidéo


Test Dynasty Warriors 7 sur PS3; Test Dissidia Duodecim Final Fantasy sur PSP; Test Islands of Wakfu sur X360; Test Samurai Warriors Chronicles sur 3DS; Test The Next BIG Thing sur PC.



Test Dynasty Warriors 7 sur PS3
Cela fait maintenant 14 ans que la série Dynasty Warriors s'évertue à occire les ennemis par milliers, sur les champs de bataille de la Chine à l'époque des Trois Royaumes. Si la franchise a su rallier pas mal de joueurs à sa cause, force est de constater que la remise en question de ses mécaniques n'a jamais vraiment été à l'ordre du jour. Aujourd'hui, Dynasty Warriors 7, le dernier épisode en date, débarque enfin sur le Vieux Continent avec l'ambition de changer ce triste constat. Hélas, on est encore bien loin de la grande révolution.
Ce n'est décidément pas avec ce très conventionnel  Dynasty Warriors 7 que la franchise va parvenir à se renouveler. Une fois encore, le bourrinage excessif est le maître-mot, et ce n'est donc pas cette fois-ci que l'on aura droit à des nouvelles mécaniques de jeu et à un peu de subtilité. Même verdict pour l'aspect graphique totalement dépassé par les événements, et qui fait se demander si l'on joue vraiment sur une console HD. Alors certes, au niveau contenu, Dynasty Warriors 7 en impose avec des modes Histoire et Conquête bien costauds, mais sincèrement, même pour les habitués de la saga, les développeurs d'Omega Froce devront trouver beaucoup mieux pour marquer davantage les mémoires la prochaine fois.
Note: 11/20

Test Dissidia Duodecim Final Fantasy sur PSP
En rassemblant les figures les plus emblématiques de la série Final Fantasy dans un jeu de combat, Square Enix exauçait le rêve de millions de fans. Conscient du potentiel que détenait Dissidia : Final Fantasy, l'éditeur et développeur japonais exploite à nouveau le filon et revient sur PSP avec un second volet baptisé Dissidia Duodecim. Une suite apportant son lot de nouveautés mais qui se présente au final plus comme une mise à jour – certes réussie – mais loin de pourvoir s'affirmer comme prévu, surtout en comparaison de son prédécesseur.
Malgré son monde ouvert, sa liste de personnages étoffée et ses combats toujours aussi bien menés,  Dissidia Duodecim : Final Fantasy peine à s'affirmer en tant que véritable suite. Finalement peu novateur, le titre de Square Enix se repose sur les bases déjà bien solides du premier Dissidia, en y greffant quelques nouveautés sympathiques dans la forme, mais pas forcément indispensables dans le fond. Cela dit, avec son mode online mettant les compétences des joueurs à rude épreuve, il serait bête de se priver d'un jeu de combat à la durée de vie exemplaire, surtout sur PSP.
Note: 14/20

Test Islands of Wakfu sur X360
Ankama, le petit studio devenu grand et gourmand, sait y faire pour créer des univers accrocheurs et colorés. A quelques semaines du passage en bêta ouverte de Wakfu, leur nouveau MMO(T)RPG, les Nordistes proposent à leurs fans de patienter avec Islands of Wakfu, un hack’n’slash exclusivement disponible sur le Xbox LIVE Arcade.
Pour leur première production sur une console de salon, les studios Ankama Play ont vu les choses en grand. Hack’n’slash dépourvu de système d’XP ou d’un véritable arbre de compétences, Islands of Wakfu compense ces quelques lacunes par sa réalisation toute mignonne, son faible coût et son extrême densité, à la fois scénaristique et ludique. Les personnages secondaires sont innombrables, le lexique employé égarera les linguistes les plus chevronnés et la ribambelle de coups spéciaux ne dépareillerait pas dans un jeu de baston. Tout ceci témoigne hélas davantage d’une propension pathologique à l’accumulation que d’une véritable réflexion autour du gameplay. Narrativement incompréhensible pour qui n’est pas familier avec l’univers, Islands of Wakfu est également pénible à jouer en raison de sa maniabilité ratée, de sa construction rigoureusement linéaire et de cette pagaille d’interactions possibles qui, loin d’enrichir l’expérience, l’alourdit sérieusement.
Note: 11/20

Test Samurai Warriors Chronicles sur 3DS
Série qui truste souvent la première place des charts japonais, Dynasty Warriors ne parvient que rarement à intéresser le joueur européen, totalement désintéressé du Japon Médiéval et surtout de l’ère Sengoku. Malgré tout, KOEI tente à nouveau l’expérience en se hissant carrément parmi les premiers éditeurs à soutenir le lancement de la 3DS. Mais défourailler du samouraï cubique sur une console portable dotée d’une fonction 3D relief est-il vraiment un argument fédérateur. Rien n’est moins sûr…
Ce n’est pas parce qu’il est possible désormais de passer d’un personnage à un autre en temps réel que Samurai Warriors Chronicles est plus intéressant que n’importe quel autre épisode de Dynasty Warriors. Avec des graphismes aussi pauvres, ces combats qui ont la fâcheuse tendance à s’éterniser, ce clipping permanent qui fait tâche et cette répétition des actions, le titre KOEI ne pensait sérieusement pas appâter le chaland avec autant de défauts. Samurai Warriors Chronicles rejoint donc la longue liste des déceptions du lancement de la 3DS....
Note: 8/20

Test The Next BIG Thing sur PC
Un duo d’aventuriers sexys, des personnages secondaires délicieusement loufoques, un déroulement sans accro, Pendulo semble à première vue réutiliser la même recette qui a fait  le succès de la saga Runaway. Peut-on reprocher au studio espagnol de ne s’intéresser qu’à un genre qu’il maîtrise parfaitement ? Après tout, l’originalité paie… mais pas toujours ! Puisque les Madrilènes ont aménagé leur petit espace personnel dans le cœur des passionnés d’aventure, autant qu’ils ne l’abandonnent pas au premier développeur venu.
Comme on pouvait s’y attendre, les Pendulos Studios signent un joli jeu d’aventure dans un univers qui manque toutefois d’originalité. On y retrouve un nouveau duo que tout oppose, Liz et Dan, qui comme Brian et Gina, leurs jumeaux de Runaway, n’ont guère de points communs, et c’est en s’appuyant sur leurs différences que ces nouveaux adeptes de l’amour vache vont progresser. Sans surprise, les auteurs de Runaway lorgnent encore un peu plus du côté du dessin animé interactif et privilégient la fluidité de l’aventure, la qualité des dialogues au détriment de la dimension ludique qui aurait pu être plus poussée. Le résultat est très agréable à regarder, facile à prendre en main, mais pas aussi fou que son drôle de background le laissait espérer.
Note: 16/20

Source: jeuxactu.com

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