Monde: Toute l'Actu
01/04/2011 20:53

Actu Monde: Syrie, Yémen, Abidjan...

Manifestations en Syrie et au Yémen; 20 employés de l'ONU tués en Afghanistan; Misrata en Libye attaquée, les rebelles s'organisent; Abidjan: la bataille fait rage; Japon: la recherche des corps continue.



Manifestations en Syrie et au Yémen
Des milliers de manifestants en faveur de la démocratie ont défilé, vendredi 1er avril, dans plusieurs villes de Syrie, déçus par l'absence de toute annonce de réformes, alors que la rébellion en Libye s'est dite prête pour la première fois à une trêve sous conditions.
Au Yémen, alors que la contestation du président Ali Abdallah Saleh entrait dans son troisième mois, partisans et adversaires du chef de l'Etat se sont mobilisés massivement à Sanaa où les forces de sécurité et l'armée ont déployé un dispositif sans précédent dans la crainte d'affrontements.
Syrie : violences meurtrières lors des manifestations
En Syrie, au moins quatre personnes ont été tuées et des dizaines blessées vendredi par des tirs des forces de l'ordre à Douma, ville située à 15 km de Damas, où des manifestants s'étaient rassemblés, selon un témoin. Des protestations ont eu lieu dans le Nord, le Sud et à Damas, deux jours après un discours du président Bachar Al-Assad, qui a déçu l'opposition. Le chef de l'Etat n'a annoncé aucune réforme pour calmer la contestation sans précédent contre son régime lancée le 15 mars.
Pour la première fois, des défilés se sont déroulés dans la région à majorité kurde du Nord, à Qamishli, Amouda et Hassaké, selon un militant de défense des droits de cette minorité kurde dont les membres se sont vus dénier depuis un demi-siècle la nationalité syrienne.

20 employés de l'ONU tués en Afghanistan
Attaque Lors d'une manifestation qui a dégénéré...
Le bilan risque d'évoluer mais cette agression est déjà la plus meurtrière jamais menée contre l'ONU en Afghanistan. Une attaque menée contre une antenne locale des Nations unies à Mazar-e-Charif, dans le nord de l'Afghanistan, aurait fait 20 morts, selon un bilan fourni par un responsable onusien, vendredi. Le chef de la mission locale a été blessé. Parmi les tués figurent des employés de nationalités norvégienne, roumaine et suédoise ainsi que des soldats népalais engagés pour assurer la sécurité du complexe.
Manifestation contre le prédicateur américain Terry Jones
Cinq manifestants ont également été tués et une vingtaine d'autres blessés dans les violences. Après la prière du vendredi, un millier de personnes étaient descendues dans les rues de cette ville habituellement tranquille pour protester contre le prédicateur américain Terry Jones. Ce dernier, qui avait déjà fait parler de lui dans les mêmes circonstances l'an dernier, a brûlé devant une cinquantaine de personnes le Coran, dimanche dernier dans une petite église de Floride, selon son site Internet. Cet acte a été dénoncé par le président afghan, Hamid Karzaï, et par son homologue pakistanais, Asif Ali Zardari.

Misrata en Libye attaquée, les rebelles s'organisent
Les forces kadhafistes ont donné l'assaut à Misrata où se déroulaient de violents combats ce vendredi dans le centre-ville, ont dit les insurgés, qui renforcent leurs défenses dans l'Est libyen. Le président du Conseil national de transition (CNT) a déclaré que la rébellion était prête à un cessez-le-feu à condition que Mouammar Kadhafi quitte la Libye et que ses forces se retirent des villes sous leur contrôle. On ignore si cette offre s'inscrit dans une campagne diplomatique plus large pour mettre fin au conflit qui semble s'enliser sur le front militaire.

Abidjan: la bataille fait rage
Abidjan était vendredi le théâtre de violents combats entre les Forces républicaines (FCRI) d'Alassane Ouattara et les soldats restés fidèles à Laurent Gbagbo, dont le sort reste entouré de mystère.
Les affrontements les plus sérieux se déroulaient aux abords du siège de la Radio-télévision ivoirienne (RTI), dans le quartier huppé de Cocody. La RTI a cessé d'émettre dans la nuit de jeudi à vendredi après une attaque des forces de Ouattara.
Des tirs à l'arme lourde ont également été entendus à proximité de la résidence du chef de l'Etat sortant et du palais présidentiel, de même qu'autour de deux des principaux camps militaires de la capitale économique du pays.
A Washington, le département d'Etat a appelé le président sortant à "comprendre le message qui lui est adressé et à démissionner" immédiatement afin de mettre fin aux violences.
Laurent Gbagbo n'a pas été vu en public depuis le déclenchement de la bataille d'Abidjan, jeudi. Les autorités françaises disent ignorer où il se trouve.
A Paris, un de ses conseillers, Toussaint Alain, a indiqué pour sa part que le président sortant, qui a passé la nuit dans sa résidence à Abidjan, se trouvait vendredi en milieu d'après-midi "dans un endroit sécurisé en Côte d'Ivoire".

Japon: la recherche des corps continue
A terre, la centrale de Fukushima reste incontrôlable, même si les autorités refusent d'élargir la zone d'évacuation...
D'intenses recherches se poursuivent pour retrouver les corps des victimes du tsunami au Japon. Des milliers d'hommes ont été déployés en mer ce vendredi par les armées nippones et américaines, 16.451 personnes étant toujours portées disparues. De leur côté, les riverains de la centrale de Fukushima ne sont pas près de rentrer chez eux. Ils ont été évacués «à long terme», a déclaré ce vendredi Yukio Edano, secrétaire général du gouvernement japonais.
La zone d'évacuation ne sera pas élargie.
Environ 70.000 personnes, qui habitaient dans un rayon de 20 km ont été évacuées et 136.000 autres résidant entre 20 et 30 km ont été invitées à quitter les lieux ou à ne pas sortir de chez elles. Les mesures ne devraient cependant pas aller plus loin. Alors que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a mesuré des niveaux de radiations «justifiant une évacuation» à 40 km au nord-ouest de la centrale, le gouvernement japonais a exclu d'élargir la zone.
Ce vendredi, en fin de journée, la radioactivité mesurée dans un village situé à 40 km de la centrale est tombée en dessous des critères imposant une évacuation, a d'ailleurs annoncé L'AIEA. Si l'AIEA a confirmé qu'une évacuation n'était pas nécessaire, Greenpeace a de son côté recommandé au gouvernement de repousser d'au moins 10 km du périmètre d'évacuation. La radioactivité s'est par ailleurs propagée à une nappe d'eau souterraine, selon les autorités.

Source: Yahoo News

MD/source web



Lu 1136 fois




Flashback :