Cette alliance, conclue pour une durée de trois ans, porte au total sur 10,89% du capital ordinaire d'Intesa (5,82% pour le Crédit agricole et 5,07% pour Generali); elle aura pour principal effet de renforcer l'influence du groupe français au tour de table d'Intesa.
Generali et le Crédit agricole s'engagent entre autres à présenter une liste commune de candidats lors de la désignation du prochain conseil de surveillance d'Intesa Sanpaolo. Les deux partenaires se consulteront également sur une éventuelle candidature pour un poste au sein du directoire de la banque italienne.
Mais il ne faut pas s'attendre à une refonte de la direction d'Intesa, a précisé Antoine Bernheim, le président de Generali, expliquant que l'accord avait obtenu le soutien du président d'Intesa, Giovanni Bazoli.
"Si Bazoli avait désapprouvé cette décision, nous ne l'aurions pas fait. Nous n'avons aucune raison de ne pas avoir de bonnes relations", a-t-il dit.
"Notre intérêt est le renforcement de notre position dans Intesa", a-t-il ajouté, en excluant l'éventualité d'une alliance avec le Crédit agricole dans la bancassurance.
Le Crédit agricole et Generali prévoient aussi de se consulter mutuellement afin de définir "une position commune sur les questions (...) revêtant un intérêt stratégique pour l'une et/ou l'autre des parties", précise leur communiqué.
Le premier actionnaire d'Intesa est Compagnia di Sanpaolo, avec 7,96% du capital.
Le Crédit agricole était l'un des actionnaires de référence d'Intesa avant sa fusion avec Sanpaolo IMI en 2007. Mais les autorités italiennes de la concurrence lui avaient interdit de détenir directement un siège au directoire du nouvel ensemble.
Le groupe français avait laissé entendre l'an dernier qu'il pourrait céder tout ou partie de sa participation dans Intesa, mais son directeur général Georges Pauget a précisé en janvier dernier que le groupe n'avait aucune intention de vendre ses parts en raison de la faible valorisation des marchés.
L'annonce de l'accord a coïncidé vendredi avec la tenue de l'assemblée générale annuelle de Generali, lors de laquelle l'administrateur délégué de l'assureur italien, Giovanni Perissinotto, a déclaré que le groupe échapperait à deux trimestres consécutifs de pertes.
En 2008, le bénéfice net de Generali a chuté des deux tiers à 861 millions d'euros et le quatrième trimestre de l'année s'est soldé par une perte de 809 millions.
Bernheim a dit pour sa part que les primes du premier trimestre seraient dans la lignée de celles de l'an dernier. Il a précisé que les primes vie avaient dépassé 11,5 milliards d'euros et les primes non vie six milliards.
Bernheim a ajouté que Generali n'avait pas besoin d'augmenter son capital mais il a reconnu qu'un appel au marché et aux actionnaires pourrait être nécessaire si des opportunités d'acquisition émergeaient.
Source: Yahoo News
Generali et le Crédit agricole s'engagent entre autres à présenter une liste commune de candidats lors de la désignation du prochain conseil de surveillance d'Intesa Sanpaolo. Les deux partenaires se consulteront également sur une éventuelle candidature pour un poste au sein du directoire de la banque italienne.
Mais il ne faut pas s'attendre à une refonte de la direction d'Intesa, a précisé Antoine Bernheim, le président de Generali, expliquant que l'accord avait obtenu le soutien du président d'Intesa, Giovanni Bazoli.
"Si Bazoli avait désapprouvé cette décision, nous ne l'aurions pas fait. Nous n'avons aucune raison de ne pas avoir de bonnes relations", a-t-il dit.
"Notre intérêt est le renforcement de notre position dans Intesa", a-t-il ajouté, en excluant l'éventualité d'une alliance avec le Crédit agricole dans la bancassurance.
Le Crédit agricole et Generali prévoient aussi de se consulter mutuellement afin de définir "une position commune sur les questions (...) revêtant un intérêt stratégique pour l'une et/ou l'autre des parties", précise leur communiqué.
Le premier actionnaire d'Intesa est Compagnia di Sanpaolo, avec 7,96% du capital.
Le Crédit agricole était l'un des actionnaires de référence d'Intesa avant sa fusion avec Sanpaolo IMI en 2007. Mais les autorités italiennes de la concurrence lui avaient interdit de détenir directement un siège au directoire du nouvel ensemble.
Le groupe français avait laissé entendre l'an dernier qu'il pourrait céder tout ou partie de sa participation dans Intesa, mais son directeur général Georges Pauget a précisé en janvier dernier que le groupe n'avait aucune intention de vendre ses parts en raison de la faible valorisation des marchés.
L'annonce de l'accord a coïncidé vendredi avec la tenue de l'assemblée générale annuelle de Generali, lors de laquelle l'administrateur délégué de l'assureur italien, Giovanni Perissinotto, a déclaré que le groupe échapperait à deux trimestres consécutifs de pertes.
En 2008, le bénéfice net de Generali a chuté des deux tiers à 861 millions d'euros et le quatrième trimestre de l'année s'est soldé par une perte de 809 millions.
Bernheim a dit pour sa part que les primes du premier trimestre seraient dans la lignée de celles de l'an dernier. Il a précisé que les primes vie avaient dépassé 11,5 milliards d'euros et les primes non vie six milliards.
Bernheim a ajouté que Generali n'avait pas besoin d'augmenter son capital mais il a reconnu qu'un appel au marché et aux actionnaires pourrait être nécessaire si des opportunités d'acquisition émergeaient.
Source: Yahoo News