France
29/07/2011 11:30

AF447 et les autres crashs

AF447 et les autres crashs - Crash du vol AF447: Le scénario du drame - Nucléaire : bouc émissaire médiatique - Contre la surpopulation, Dunkerque reporte les peines de prison.


Crash du vol AF447: Le scénario du drame
Le bureau d'enquête et d'analyses (BEA) pour la sécurité de l'aviation civile rend ce vendredi son rapport sur le crash du vol AF447 Rio-Paris. Les conclusions de ce document, d'après le Figaro, mettent en cause l'équipage en pointant les erreurs humaines ayant participé à ce drame qui a coûté la vie à 228 personnes en juin 2009. L'équipage veut éviter des perturbations. Le rapport avance que l'équipage aurait dévié sa route pour éviter une zone de turbulences, qui n'aurait cependant rien eu d'exceptionnel au moment de l'accident. C'est quand les sondes Pitot de l'appareil givrent que le pilote automatique se déconnecte et que débutent les difficultés. Les pilotes perdent du temps. Au moment où le pilote automatique se déconnecte, c'est le pilote le moins expérimenté qui est aux commandes. A côté de lui, son collègue ayant plus d'heures de vol et est chargé de lui communiquer les informations de vol. Le commandant de bord, le plus expérimenté, se repose hors du cockpit. Le copilote perd du temps en tentant de prévenir ce dernier. A cet instant, selon le rapport, le problème avec les sondes Pitot est réglé, et les informations sont à nouveau disponibles. Le pilote persiste dans son erreur. Le temps que le copilote remette les yeux sur les informations de vol et que le commandant de vol intervienne, le pilote a tenté de cabrer l'appareil. Une manœuvre risquée, qui entraîne le décrochage de l'avion. Au moment où ses collègues prennent les choses en main, il est déjà trop tard. Selon le document du BEA, personne n'a d'ailleurs réalisé que l'appareil était en train de décrocher.(20minutes.fr) Une honte posthume en l'honneur des pilotes français.

Nucléaire : bouc émissaire médiatique
L’énergie nucléaire, chouchou de la presse ? En tout cas, sieverts, becquerels et autres rayons gamma se retrouvent régulièrement sous les feux de l’actualité. A l’instar des célébrités, chaque sortie nucléaire fait la une des médias. Et, bien entendu, chacun de ses faux pas : qu’un employé se casse le pied dans une centrale à fission, et l’incident deviendra news, même si la cause est totalement étrangère au nucléaire, occultant dès lors le fait que ce secteur industriel recense le moins d’accidents professionnels au monde. Le retard annoncé la semaine dernière dans la construction du réacteur EPR de Flamanville ne va pas redorer le blason d’une industrie ternie depuis l’accident de Fukushima. Mais il fait les choux gras de la presse. Pour le bon et le moins bon. Car, tout comme les écrans antiradiations, les médias arrêtent également le rayonnement ! En jetant sur un sujet donné un intense éclairage, ils peuvent en occulter tous les autres aspects. Certes, un retard de deux ans dans la construction de l’EPR est regrettable ; certes, l’augmentation du coût du projet passe difficilement dans le contexte actuel. Mais cessons aussi l’hypocrisie ! Aucun expert ne défendra en privé l’idée qu’un projet aussi complexe puisse être mis sur les rails sans créer de surprise. C’est d’ailleurs le propre de l’innovation ! Nous devrions être fiers de notre recherche et de notre haute technologie. Ce qui ne signifie pas pour autant que celle-ci doit être exploitée à tout prix…(atlantico.fr) Les médias sont trop forts.

Contre la surpopulation, Dunkerque reporte les peines de prison
Le procureur de la République de Dunkerque a ordonné le report de la mise à excécution des peines, à l'exception des délits les plus graves. La Chancellerie demande des explications. Une initiative locale qui fait des remous. Le procureur de la République de Dunkerque (Nord) a ordonné le report de l'incarcération des personnes condamnées à une peine de prison, à l'exception des délits les plus graves. L'objectif? Endiguer la surpopulation carcérale. "A Dunkerque, on doit être à 150 personnes détenues pour 100 places. Quand vous faites coucher des gens sur des matelas, vous vous heurtez aux obligations liées au respect de la vie humaine, aux problèmes d'hygiène, au risque de violences (entre détenus) et à des difficultés de relations avec les fonctionnaires pénitentiaires", a expliqué Philippe Muller. Dans une lettre d'"instructions (...) urgente à l'ensemble des services enquêteurs de Dunkerque et d'Hazebrouck" - datée du 25 juillet et dont l'AFP a obtenu copie - le magistrat demande la suspension "de l'exécution des écrous" jusqu'au 5 septembre. "En raison du surencombrement de la maison d'arrêt de Dunkerque et des autres établissements pénitentiaires" de la juridiction d'appel.(l'express.fr) Les prisons telles des camps de concentrations.

Source: Yahoo actualités


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