Il a indiqué que lors de la réunion du Conseil Russie-OTAN tenue le 25 juillet dernier à Bruxelles et consacrée aux problèmes de l'ABM, la délégation russe avait donné le détail des initiatives présentées par le président russe Vladimir Poutine à Heiligendamm et à Kennebunkport.
Selon M. Kamynine, les propositions russes ne pourront être réalisées que si les Etats-Unis renoncent à l'idée d'implanter en Europe la troisième zone de positionnement de leur bouclier antimissile et de placer sur orbite ses éléments de frappe.
"Cela dit, les activités relatives à la mise en place du bouclier antimissile américain en Europe doivent être gelées pendant toute la durée des négociations", a souligné le porte-parole du MID russe.
D'après le diplomate, la délégation russe a porté à la connaissance des membres du Conseil Russie-OTAN la position de Moscou dans son dialogue avec Washington et a présenté des arguments en faveur de l'absence de menaces balistiques nécessitant la création d'un système antimissile mondial.
"Il a été souligné que la conception, la création et le déploiement des systèmes de défense antimissile ayant trait à la sécurité de nombreux Etats devaient être effectués compte tenu des évaluations collectives concernant les menaces balistiques réelles. Cela dit, il faut que ces actes ne torpillent pas la stabilité mondiale ou régionale et n'entraînent pas l'apparition de nouvelles lignes de séparation dans le monde", a fait remarquer M. Kamynine.
Il a indiqué que l'attention des participants à la réunion avait été attirée sur la proposition de la Russie prévoyant la formation d'un système multipartite de défense antimissile.
"Si cette initiative est acceptée, les relations russo-américaines revêtiront progressivement un caractère stratégique qui permettra de former une qualité de relations foncièrement nouvelle dans le domaine de la sécurité internationale", a assuré le diplomate.
Selon lui, la réunion a montré que "les représentants de nombreux pays de l'OTAN partageaient notre point de vue sur la nécessité de poursuivre les consultations pour aboutir à un résultat mutuellement acceptable, résultat qui tienne compte des préoccupations de tous les pays intéressés".
Moscou estime que ce format de négociations "offrira la possibilité d'évaluer en commun les risques de prolifération des missiles dans le monde et de déterminer les paramètres des menaces balistiques pour la période allant jusqu'à 2020".
"Cela permettrait de concerter les mesures diplomatiques, économiques et, si besoin est, militaires et techniques visant à neutraliser ces menaces et ce, dans le respect des intérêts légitimes de tous les membres de la communauté internationale", a conclu le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Selon M. Kamynine, les propositions russes ne pourront être réalisées que si les Etats-Unis renoncent à l'idée d'implanter en Europe la troisième zone de positionnement de leur bouclier antimissile et de placer sur orbite ses éléments de frappe.
"Cela dit, les activités relatives à la mise en place du bouclier antimissile américain en Europe doivent être gelées pendant toute la durée des négociations", a souligné le porte-parole du MID russe.
D'après le diplomate, la délégation russe a porté à la connaissance des membres du Conseil Russie-OTAN la position de Moscou dans son dialogue avec Washington et a présenté des arguments en faveur de l'absence de menaces balistiques nécessitant la création d'un système antimissile mondial.
"Il a été souligné que la conception, la création et le déploiement des systèmes de défense antimissile ayant trait à la sécurité de nombreux Etats devaient être effectués compte tenu des évaluations collectives concernant les menaces balistiques réelles. Cela dit, il faut que ces actes ne torpillent pas la stabilité mondiale ou régionale et n'entraînent pas l'apparition de nouvelles lignes de séparation dans le monde", a fait remarquer M. Kamynine.
Il a indiqué que l'attention des participants à la réunion avait été attirée sur la proposition de la Russie prévoyant la formation d'un système multipartite de défense antimissile.
"Si cette initiative est acceptée, les relations russo-américaines revêtiront progressivement un caractère stratégique qui permettra de former une qualité de relations foncièrement nouvelle dans le domaine de la sécurité internationale", a assuré le diplomate.
Selon lui, la réunion a montré que "les représentants de nombreux pays de l'OTAN partageaient notre point de vue sur la nécessité de poursuivre les consultations pour aboutir à un résultat mutuellement acceptable, résultat qui tienne compte des préoccupations de tous les pays intéressés".
Moscou estime que ce format de négociations "offrira la possibilité d'évaluer en commun les risques de prolifération des missiles dans le monde et de déterminer les paramètres des menaces balistiques pour la période allant jusqu'à 2020".
"Cela permettrait de concerter les mesures diplomatiques, économiques et, si besoin est, militaires et techniques visant à neutraliser ces menaces et ce, dans le respect des intérêts légitimes de tous les membres de la communauté internationale", a conclu le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.