Voilà un nouveau scandale dont le gouvernement japonais, déjà au plus bas, ce serait bien passé.
Depuis ce week-end, les chaînes de télévision japonaises diffusent en boucle la triste prestation du ministre des finances, Shoichi Nakagawa, 55 ans, à l'occasion de la réunion des sept grandes puissances (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Grande-Bretagne, France, Italie, Canada). Visiblement éméché, Nakagawa répond avec la plus grande peine aux questions des journalistes. La bouche ensuquée, le regard perdu, il se trompe sur le taux d'intérêt pratiqué dans l'archipel, demande qu'on répète telle question ou cherche son interlocuteur du regard dans la salle entre deux assoupissements.
De retour au pays, l'intéressé a démenti avoir été sous l'emprise d'alcool : "J'ai un rhume et honnêtement, les médicaments ont été trop puissants". Une explication qui n'a pas convaincu grand monde au Japon, où le goût de Nakagawa pour la boisson n'est pas un secret. L'opposition locale en a profité pour demander la démission du ministre des Finances. Un épisode qui ne va pas arranger les affaires du Premier ministre Taro Aso, dont le gouvernement serait passé en dessous des 10 % d'opinions favorables, selon un sondage réalisé au cours du week-end par une chaîne de télé japonaise.
Après l'épisode où Nicolas Sarkozy avait lui aussi semblé pompette suite à une discussion avec Vladimir Poutine en marge du G8, il faut croire que les rendez-vous entre représentants des grandes puissances économiques sont bien arrosés. Crise ou pas crise.
Source: Yahoo News
Depuis ce week-end, les chaînes de télévision japonaises diffusent en boucle la triste prestation du ministre des finances, Shoichi Nakagawa, 55 ans, à l'occasion de la réunion des sept grandes puissances (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Grande-Bretagne, France, Italie, Canada). Visiblement éméché, Nakagawa répond avec la plus grande peine aux questions des journalistes. La bouche ensuquée, le regard perdu, il se trompe sur le taux d'intérêt pratiqué dans l'archipel, demande qu'on répète telle question ou cherche son interlocuteur du regard dans la salle entre deux assoupissements.
De retour au pays, l'intéressé a démenti avoir été sous l'emprise d'alcool : "J'ai un rhume et honnêtement, les médicaments ont été trop puissants". Une explication qui n'a pas convaincu grand monde au Japon, où le goût de Nakagawa pour la boisson n'est pas un secret. L'opposition locale en a profité pour demander la démission du ministre des Finances. Un épisode qui ne va pas arranger les affaires du Premier ministre Taro Aso, dont le gouvernement serait passé en dessous des 10 % d'opinions favorables, selon un sondage réalisé au cours du week-end par une chaîne de télé japonaise.
Après l'épisode où Nicolas Sarkozy avait lui aussi semblé pompette suite à une discussion avec Vladimir Poutine en marge du G8, il faut croire que les rendez-vous entre représentants des grandes puissances économiques sont bien arrosés. Crise ou pas crise.
Source: Yahoo News