Le batteur Jack DeJohnette croisera ainsi sa science du rythme à la voix de la plus célèbre des chanteuses mauritaniennes Dimi Mint Abba, le pianiste Randy Weston jouera avec des musiciens gnaouas (confrérie musicale et religieuse marocaine), et le groupe Le Tigre des Platanes mélangera son swing à celui de lEthiopienne Eténèsh Wassié.
John Coltrane, Max Roach, Thelonious Monk Depuis toujours les jazzmen ont cherché plus que linspiration dans les musiques et les rythmes africains. Ils ont ainsi multiplié les échanges avec les artistes du continent noir. Mais le jazz africain ne se résume pas à des rencontres avec le cousin américain.
La syncope originelle de cette musique née au cur de la bouillonnante Nouvelle-Orléans se trouve dans les racines de ces musiciens qui ont su sapproprier la forme jazzistique pour en réinventer les contours.
LAfrique du Sud sest toujours trouvée en tête de ce mouvement. Parmi les figures tutélaires de lafro-jazz, les Sud-Africains Miriam Makeba et Hugh Masekela sont peut-être les plus importantes.
Chants africains et mélodies zouloues
La chanteuse surnommée « Mama Africa » a incarné durant toute sa vie la lutte contre lapartheid et les discriminations subies par les populations noires. Elle fait la connaissance du jeune trompettiste Hugh Masekela en intégrant à vingt ans le chur des Manhattan Brothers.
La formation mêlait les différentes formes de jazz aux chants africains et aux mélodies zouloues. La jeune femme rapidement passée sur le devant de la scène, explose, à la fin des années 50, avec son plus grand succès « Pata Pata » qui lui ouvre les portes des Etats-Unis.
Hugh Masekela suit une trajectoire parallèle, il sexile avec la chanteuse pour fuir les conditions de vie sous lapartheid. Sa musique se fait alors toujours plus africaine et politique. Aujourdhui encore, il distille un jazz engagé généreusement teinté de chants et de rythmes issus de sa tradition. Miriam Makeba, elle, nous a quittés le 9 novembre dernier. (Voir la vidéo.)
Hugh Masekela avait monté son premier groupe, les Jazz Epistles, avec un ami, le pianiste Dollar Brand. Ce ..
Ssource: Yahoo News
John Coltrane, Max Roach, Thelonious Monk Depuis toujours les jazzmen ont cherché plus que linspiration dans les musiques et les rythmes africains. Ils ont ainsi multiplié les échanges avec les artistes du continent noir. Mais le jazz africain ne se résume pas à des rencontres avec le cousin américain.
La syncope originelle de cette musique née au cur de la bouillonnante Nouvelle-Orléans se trouve dans les racines de ces musiciens qui ont su sapproprier la forme jazzistique pour en réinventer les contours.
LAfrique du Sud sest toujours trouvée en tête de ce mouvement. Parmi les figures tutélaires de lafro-jazz, les Sud-Africains Miriam Makeba et Hugh Masekela sont peut-être les plus importantes.
Chants africains et mélodies zouloues
La chanteuse surnommée « Mama Africa » a incarné durant toute sa vie la lutte contre lapartheid et les discriminations subies par les populations noires. Elle fait la connaissance du jeune trompettiste Hugh Masekela en intégrant à vingt ans le chur des Manhattan Brothers.
La formation mêlait les différentes formes de jazz aux chants africains et aux mélodies zouloues. La jeune femme rapidement passée sur le devant de la scène, explose, à la fin des années 50, avec son plus grand succès « Pata Pata » qui lui ouvre les portes des Etats-Unis.
Hugh Masekela suit une trajectoire parallèle, il sexile avec la chanteuse pour fuir les conditions de vie sous lapartheid. Sa musique se fait alors toujours plus africaine et politique. Aujourdhui encore, il distille un jazz engagé généreusement teinté de chants et de rythmes issus de sa tradition. Miriam Makeba, elle, nous a quittés le 9 novembre dernier. (Voir la vidéo.)
Hugh Masekela avait monté son premier groupe, les Jazz Epistles, avec un ami, le pianiste Dollar Brand. Ce ..
Ssource: Yahoo News