Probablement que la COP 21 met un coup d'arrêt à la tentative du Chef de l'Etat de créer une coalition internationale contre Daech. Probablement que les pourparlers reprendront quand conférence du Bourget sur le climat sera terminée. En attendant les prochains développements, la France continue d'agir et laisse entendre qu'elle pourrait bien bombarder la ville libyenne de Syrte, contrôlée par l'EI.
Aucune annonce n'a été faite dans ce sens et il conviendrait d'obtenir un mandat des Nations Unies pour entamer des bombardements. Mais la médiatisation des reconnaissances effectuées sur cette partie de la Libye par les avions du Charles-de-Gaulle autorisent certaines suppositions. La France annonce toutefois ne pas envisager dans l'immédiat d'action militaire en Libye.
Quelle que soit la position française à l'égard de ces rassemblements de combattants terroristes en Libye, on notera que le dossier de presse de l'Elysée tombe peu de temps avant les élections régionales. De fait, qui ne souhaiterait pas être débarrassé de la totalité des foyers terroristes de Daech ? Pourtant, il s'agit probablement plus, pour François Hollande, de marquer les esprits par cette image ultra-présidentielle que de donner un coup de pouce aux candidats socialistes des élections régionales de ce dimanche.
Pour ce qui concerne Daech, le risque de ne frapper qu'en Irak et en Syrie est de n'affaiblir qu'une partie du mouvement. De nombreux combattants terroristes libyens quitteraient, depuis quelque temps, la Syrie pou retourner en Libye. Ils y étendraient, pense-t-on, les zones qu'ils contrôlent déjà et se dirigeraient vers les ressources pétrolières du pays. De plus, les renseignements militaires indiquent que des attentats se sont déjà préparés en Libye, notamment ceux de Sousse et du Bardo en Tunisie.
Aucune annonce n'a été faite dans ce sens et il conviendrait d'obtenir un mandat des Nations Unies pour entamer des bombardements. Mais la médiatisation des reconnaissances effectuées sur cette partie de la Libye par les avions du Charles-de-Gaulle autorisent certaines suppositions. La France annonce toutefois ne pas envisager dans l'immédiat d'action militaire en Libye.
Quelle que soit la position française à l'égard de ces rassemblements de combattants terroristes en Libye, on notera que le dossier de presse de l'Elysée tombe peu de temps avant les élections régionales. De fait, qui ne souhaiterait pas être débarrassé de la totalité des foyers terroristes de Daech ? Pourtant, il s'agit probablement plus, pour François Hollande, de marquer les esprits par cette image ultra-présidentielle que de donner un coup de pouce aux candidats socialistes des élections régionales de ce dimanche.
Pour ce qui concerne Daech, le risque de ne frapper qu'en Irak et en Syrie est de n'affaiblir qu'une partie du mouvement. De nombreux combattants terroristes libyens quitteraient, depuis quelque temps, la Syrie pou retourner en Libye. Ils y étendraient, pense-t-on, les zones qu'ils contrôlent déjà et se dirigeraient vers les ressources pétrolières du pays. De plus, les renseignements militaires indiquent que des attentats se sont déjà préparés en Libye, notamment ceux de Sousse et du Bardo en Tunisie.