Barbie, de son nom complet Barbie Millicent Roberts, fait ses premiers pas dans le monde le 9 mars 1959 au salon du jouet de New York.
Ses proportions spectaculaires, ses talons hauts et son maillot de bain une pièce à motifs géométriques noir et blanc en font un succès instantané. Instantané mais aussi décrié pour l'image de femme-objet qu'elle renvoie aux yeux de beaucoup.
Dès sa première année, la poupée dessinée par Ruth Handler quatorze ans après la création de Mattel se vend à 300.000 exemplaires, à trois dollars la pièce.
Cinquante ans plus tard, la poupée est le jouet le plus répandu de la planète. Aux Etats-Unis, 90% des petites filles âgées de trois à dix ans en possèdent au moins une. En moyenne, les fillettes américaines de trois à six ans en ont douze.
En cinquante ans, Mattel a fait appel à 70 stylistes et couturiers pour renouveler la garde-robe de sa poupée, dont Gucci, Calvin Klein, Galliano ou Versace.
Et la maison-mère ne lésine pas sur le marketing pour son enfant prodige. Campagne publicitaire, sites internet déroulant le récit de sa vie fictive - sa naissance à Willows, Wisconsin, ses quatre soeurs, son cheval Dancer, ses 108 professions différentes, ses 43 années de fiançailles avec Ken, leur rupture en 2004 le jour de la Saint-Valentin.
Vendredi dernier, le premier fabricant de jouets au monde a inauguré son premier magasin "House of Barbie" en Chine, sur six étages d'un immeuble de Shanghai, avec restaurant, spa et faux podium de mode. Lundi, Mattel organisera une soirée Barbie dans une villa de Malibu. Le 14 mars, la fête se déplacera à Manhattan, dans le magasin Toys "R" Us.
Mais les ventes de Barbie marquent le pas. Sur le trimestre passé, il s'en est écoulé 6% de moins aux Etats-Unis et 28% dans le monde. En novembre, le géant du jouet, dont la marque Barbie représente un cinquième du chiffre d'affaires, a annoncé la suppression d'un millier d'emplois du fait du ralentissement économique.
"Il est tout à fait évident que le goût des petites filles qui jouent à la poupée a évolué. Elles sont entrées dans le XXIe siècle, jouent sur leur ordinateur, possèdent leur propre téléphone mobile", souligne le journaliste et essayiste Jerry Oppenheimer.
"Les poupées feront toujours partie de leur vie, et donc Barbie aussi, mais ce ne sera qu'une petite partie", ajoute-t-il.
Source: Yahoo News
Ses proportions spectaculaires, ses talons hauts et son maillot de bain une pièce à motifs géométriques noir et blanc en font un succès instantané. Instantané mais aussi décrié pour l'image de femme-objet qu'elle renvoie aux yeux de beaucoup.
Dès sa première année, la poupée dessinée par Ruth Handler quatorze ans après la création de Mattel se vend à 300.000 exemplaires, à trois dollars la pièce.
Cinquante ans plus tard, la poupée est le jouet le plus répandu de la planète. Aux Etats-Unis, 90% des petites filles âgées de trois à dix ans en possèdent au moins une. En moyenne, les fillettes américaines de trois à six ans en ont douze.
En cinquante ans, Mattel a fait appel à 70 stylistes et couturiers pour renouveler la garde-robe de sa poupée, dont Gucci, Calvin Klein, Galliano ou Versace.
Et la maison-mère ne lésine pas sur le marketing pour son enfant prodige. Campagne publicitaire, sites internet déroulant le récit de sa vie fictive - sa naissance à Willows, Wisconsin, ses quatre soeurs, son cheval Dancer, ses 108 professions différentes, ses 43 années de fiançailles avec Ken, leur rupture en 2004 le jour de la Saint-Valentin.
Vendredi dernier, le premier fabricant de jouets au monde a inauguré son premier magasin "House of Barbie" en Chine, sur six étages d'un immeuble de Shanghai, avec restaurant, spa et faux podium de mode. Lundi, Mattel organisera une soirée Barbie dans une villa de Malibu. Le 14 mars, la fête se déplacera à Manhattan, dans le magasin Toys "R" Us.
Mais les ventes de Barbie marquent le pas. Sur le trimestre passé, il s'en est écoulé 6% de moins aux Etats-Unis et 28% dans le monde. En novembre, le géant du jouet, dont la marque Barbie représente un cinquième du chiffre d'affaires, a annoncé la suppression d'un millier d'emplois du fait du ralentissement économique.
"Il est tout à fait évident que le goût des petites filles qui jouent à la poupée a évolué. Elles sont entrées dans le XXIe siècle, jouent sur leur ordinateur, possèdent leur propre téléphone mobile", souligne le journaliste et essayiste Jerry Oppenheimer.
"Les poupées feront toujours partie de leur vie, et donc Barbie aussi, mais ce ne sera qu'une petite partie", ajoute-t-il.
Source: Yahoo News