Le mouvement contre la Loi Pécresse sur l'autonomie des universités, votée cet été, a pris de l'ampleur cette semaine, en lien avec le mouvement des salariés contre la réforme des régimes spéciaux.
Selon un décompte effectué par le syndicat étudiant Unef, "34 universités (et un IUT) sont bloquées mercredi", dont certaines sont fermées administrativement à la suite d'un blocage, a affirmé une porte-parole de l'Unef.
Dans le détail, selon les informations recueillies par les bureaux de l'AFP, les perturbations touchent 33 universités. 27 sites sont concernés par un blocage partiel ou total: Amiens, Angers, Besançon, Bordeaux III, Brest, Caen, Dijon, Lille I et Lille III, La Rochelle, Le Havre, Limoges, Lyon II, Metz, Montpellier III, Nantes, Paris I-Tolbiac, Paris III, Paris VIII, Paris XIII, Pau, Perpignan, Rouen, Toulouse II-le Mirail, Toulouse III, Tours et l'IUT de Tarbes.
En outre, des barrages filtrants ont été installés aux entrées de Paris XII-Créteil et à Chambéry, où les cours ont lieu. Quant à Paris X-Nanterre, faute de de transports en commun, l'université, dont le blocage avait été voté, est déserte, selon des sources étudiantes.
Les universités fermées administrativement sont Aix-Marseille I, Rennes II, et Paris IV-Sorbonne et Grenoble III. Parmi les assemblées générales prévues figurent Albi, Bordeaux II, Caen, Montpellier I, Nancy II, Orléans, Toulouse III, selon l'Unef et les bureaux de l'AFP.
Enfin des manifestations de soutien au mouvement des salariés contre la réforme des régimes spéciaux sont prévues à Paris, Toulouse, Lyon, Bordeaux, Rouen, Montpellier, Saint-Etienne, Rennes, Grenoble, Lille, Aix-en-Provence.
François Fillon a jugé mardi soir "pas fondées" les revendications des étudiants en grève, soulignant que la loi d'autonomie des universités ne comprend pas les éléments dénoncés par les grévistes. S'agissant des étudiants "extrêmement minoritaires" qui manifestent, "je vois surtout que leurs revendications ne sont pas fondées", a déclaré le Premier ministre sur TF1.
Affirmer que la loi sur l'autonomie des universités adoptée cet été "conduirait à la privatisation, à la sélection ou à l'augmentation des droits d'inscription" est "faux", a-t-il poursuivi, avant d'ajouter : "Il n'y a pas le début du commencement d'une vérité dans cette affirmation".
François Fillon a insisté sur le caractère selon lui minoritaire du mouvement, "comme on le voit à la fois dans le nombre d'universités et à travers les votes qui ont lieu dans ces universités, comme cela a été le cas notamment à Rennes".
La contestation s'etait accrue mardi dans les universités avec dix-sept sites bloqués mais le mouvement s'est accompagné à Rennes et Nanterre d'incidents liés à des tensions entre étudiants, à quelques heures de la mobilisation des salariés contre la réforme des régimes spéciaux.
Toutefois, l'appel de la coordination nationale étudiante, composée de représentants des assemblées générales de la semaine dernière, à aller occuper les voies dans les gares mardi sur tout le territoire, n'a pas eu le succès escompté puisque aucune action de la sorte n'avait été relevée à 18H00.
Sur ce point précis, le chef du gouvernement en a appelé à "la responsabilité des organisations étudiantes". "Les étudiants n'ont rien à faire dans les gares et sur les voies ferrées, d'ailleurs c'est dangereux et nous avons pris avec le gouvernement toutes les dispositions sur le plan de la sécurité pour qu'il ne puisse pas y avoir d'accident et qu'il ne puisse pas y avoir de débordement", a-t-il annoncé.
Dans les rares AG où le sujet a été débattu, cette forme d'action a été rejetée. "Des cheminots nous ont déconseillé de le faire, nous invitant plutôt à participer aux piquets de grève", a expliqué à l'AFP Marine, porte-parole de la coordination, qui participait à l'AG de Paris I-Tolbiac.
Selon un décompte effectué par le syndicat étudiant Unef, "34 universités (et un IUT) sont bloquées mercredi", dont certaines sont fermées administrativement à la suite d'un blocage, a affirmé une porte-parole de l'Unef.
Dans le détail, selon les informations recueillies par les bureaux de l'AFP, les perturbations touchent 33 universités. 27 sites sont concernés par un blocage partiel ou total: Amiens, Angers, Besançon, Bordeaux III, Brest, Caen, Dijon, Lille I et Lille III, La Rochelle, Le Havre, Limoges, Lyon II, Metz, Montpellier III, Nantes, Paris I-Tolbiac, Paris III, Paris VIII, Paris XIII, Pau, Perpignan, Rouen, Toulouse II-le Mirail, Toulouse III, Tours et l'IUT de Tarbes.
En outre, des barrages filtrants ont été installés aux entrées de Paris XII-Créteil et à Chambéry, où les cours ont lieu. Quant à Paris X-Nanterre, faute de de transports en commun, l'université, dont le blocage avait été voté, est déserte, selon des sources étudiantes.
Les universités fermées administrativement sont Aix-Marseille I, Rennes II, et Paris IV-Sorbonne et Grenoble III. Parmi les assemblées générales prévues figurent Albi, Bordeaux II, Caen, Montpellier I, Nancy II, Orléans, Toulouse III, selon l'Unef et les bureaux de l'AFP.
Enfin des manifestations de soutien au mouvement des salariés contre la réforme des régimes spéciaux sont prévues à Paris, Toulouse, Lyon, Bordeaux, Rouen, Montpellier, Saint-Etienne, Rennes, Grenoble, Lille, Aix-en-Provence.
François Fillon a jugé mardi soir "pas fondées" les revendications des étudiants en grève, soulignant que la loi d'autonomie des universités ne comprend pas les éléments dénoncés par les grévistes. S'agissant des étudiants "extrêmement minoritaires" qui manifestent, "je vois surtout que leurs revendications ne sont pas fondées", a déclaré le Premier ministre sur TF1.
Affirmer que la loi sur l'autonomie des universités adoptée cet été "conduirait à la privatisation, à la sélection ou à l'augmentation des droits d'inscription" est "faux", a-t-il poursuivi, avant d'ajouter : "Il n'y a pas le début du commencement d'une vérité dans cette affirmation".
François Fillon a insisté sur le caractère selon lui minoritaire du mouvement, "comme on le voit à la fois dans le nombre d'universités et à travers les votes qui ont lieu dans ces universités, comme cela a été le cas notamment à Rennes".
La contestation s'etait accrue mardi dans les universités avec dix-sept sites bloqués mais le mouvement s'est accompagné à Rennes et Nanterre d'incidents liés à des tensions entre étudiants, à quelques heures de la mobilisation des salariés contre la réforme des régimes spéciaux.
Toutefois, l'appel de la coordination nationale étudiante, composée de représentants des assemblées générales de la semaine dernière, à aller occuper les voies dans les gares mardi sur tout le territoire, n'a pas eu le succès escompté puisque aucune action de la sorte n'avait été relevée à 18H00.
Sur ce point précis, le chef du gouvernement en a appelé à "la responsabilité des organisations étudiantes". "Les étudiants n'ont rien à faire dans les gares et sur les voies ferrées, d'ailleurs c'est dangereux et nous avons pris avec le gouvernement toutes les dispositions sur le plan de la sécurité pour qu'il ne puisse pas y avoir d'accident et qu'il ne puisse pas y avoir de débordement", a-t-il annoncé.
Dans les rares AG où le sujet a été débattu, cette forme d'action a été rejetée. "Des cheminots nous ont déconseillé de le faire, nous invitant plutôt à participer aux piquets de grève", a expliqué à l'AFP Marine, porte-parole de la coordination, qui participait à l'AG de Paris I-Tolbiac.