La France fournira 300 millions de dollars, soit un peu plus de 200 millions d'euros, d'aide aux Palestiniens pour leur permettre de mettre en place, si possible d'ici un an, un Etat viable, indépendant et démocratique.
"J'ai le plaisir d'annoncer que (La France) fournira 300 millions de dollars", a déclaré le président français au centre de conférences Kléber, où se déroule la réunion.
"La France versera 25 millions d'euros d'aide budgétaire dès demain pour que dès le début du mois de janvier les Palestiniens puissent faire face aux besoins les plus criants", a-t-il précisé.
L'Autorité palestinienne espère recueillir 5,6 milliards de dollars (un peu moins de quatre milliards d'euros) pour financer un plan triennal qui lui permettrait notamment de payer ses quelque 160.000 fonctionnaires et de construire des infrastructures.
Les Etats-Unis ont d'ores et déjà annoncé qu'ils contribueraient à hauteur de 550 millions de dollars. La Commission européenne a avancé pour sa part le chiffre de 639,4 millions de dollars (440 millions d'euros).
"Soyez à la hauteur de l'enjeu, soyez généreux, soyez audacieux, nous n'en pouvons plus de la guerre", a lancé Nicolas Sarkozy aux donateurs potentiels.
Le chef de l'Etat s'est aussi adressé aux parties en conflit.
"Saisissez la chance unique qui se présente aujourd'hui ! Ne laissez pas passer cette chance historique", a-t-il insisté. "Offrez à vos peuples d'Israël et de Palestine le plus beau des cadeaux : la paix".
FORCE INTERNATIONALE
"Le temps est venu d'engager les vraies réformes et de prendre à bras le corps le problème de la sécurité", a-t-il dit aux Palestiniens, avant d'inviter ses "amis israéliens" à "mettre fin à l'occupation qui a commencé en 1967, de permettre à tout un peuple de retrouver sa dignité".
La sécurité étant "la clé de la souveraineté", le chef de l'Etat français a par ailleurs proposé le déploiement "le moment venu et lorsque les conditions en seront réunies", d'une force internationale "qui viendrait en appui aux services de sécurité palestiniens".
La conférence de Paris est organisée un mois après la rencontre d'Annapolis, aux Etats-Unis, qui a permis de donner un coup de fouet au processus de paix israélo-palestinien, dans l'impasse depuis sept ans.
"Après des années de défiance, Annapolis a relancé l'espoir", a analysé Nicolas Sarkozy.
"Un horizon politique est tracé : il s'agit d'oeuvrer, tous ensemble, à la création, avant la fin 2008, d'un Etat palestinien indépendant, démocratique et viable vivant en paix et en sécurité au côté d'Israël", a-t-il ajouté.
Nicolas Sarkozy a plaidé pour la naissance d'un Etat palestinien "pacifique, qui sera un partenaire fiable pour ses voisins, au premier rang desquels se trouve Israël".
"Au bout du compte, un Etat politiquement, économiquement viable, celui de la nation palestinienne", a-t-il ajouté.
La conférence de Paris est co-présidée par la France, par l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, envoyé spécial du quartet pour le Proche-Orient, par la Norvège, qui préside depuis 1992 le "comité de liaison ad hoc" des bailleurs internationaux, et par la Commission européenne.
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice y assiste, ainsi que son homologue israélienne Tzipi Livni.
Source: http://www.actualite.lycos.fr
"J'ai le plaisir d'annoncer que (La France) fournira 300 millions de dollars", a déclaré le président français au centre de conférences Kléber, où se déroule la réunion.
"La France versera 25 millions d'euros d'aide budgétaire dès demain pour que dès le début du mois de janvier les Palestiniens puissent faire face aux besoins les plus criants", a-t-il précisé.
L'Autorité palestinienne espère recueillir 5,6 milliards de dollars (un peu moins de quatre milliards d'euros) pour financer un plan triennal qui lui permettrait notamment de payer ses quelque 160.000 fonctionnaires et de construire des infrastructures.
Les Etats-Unis ont d'ores et déjà annoncé qu'ils contribueraient à hauteur de 550 millions de dollars. La Commission européenne a avancé pour sa part le chiffre de 639,4 millions de dollars (440 millions d'euros).
"Soyez à la hauteur de l'enjeu, soyez généreux, soyez audacieux, nous n'en pouvons plus de la guerre", a lancé Nicolas Sarkozy aux donateurs potentiels.
Le chef de l'Etat s'est aussi adressé aux parties en conflit.
"Saisissez la chance unique qui se présente aujourd'hui ! Ne laissez pas passer cette chance historique", a-t-il insisté. "Offrez à vos peuples d'Israël et de Palestine le plus beau des cadeaux : la paix".
FORCE INTERNATIONALE
"Le temps est venu d'engager les vraies réformes et de prendre à bras le corps le problème de la sécurité", a-t-il dit aux Palestiniens, avant d'inviter ses "amis israéliens" à "mettre fin à l'occupation qui a commencé en 1967, de permettre à tout un peuple de retrouver sa dignité".
La sécurité étant "la clé de la souveraineté", le chef de l'Etat français a par ailleurs proposé le déploiement "le moment venu et lorsque les conditions en seront réunies", d'une force internationale "qui viendrait en appui aux services de sécurité palestiniens".
La conférence de Paris est organisée un mois après la rencontre d'Annapolis, aux Etats-Unis, qui a permis de donner un coup de fouet au processus de paix israélo-palestinien, dans l'impasse depuis sept ans.
"Après des années de défiance, Annapolis a relancé l'espoir", a analysé Nicolas Sarkozy.
"Un horizon politique est tracé : il s'agit d'oeuvrer, tous ensemble, à la création, avant la fin 2008, d'un Etat palestinien indépendant, démocratique et viable vivant en paix et en sécurité au côté d'Israël", a-t-il ajouté.
Nicolas Sarkozy a plaidé pour la naissance d'un Etat palestinien "pacifique, qui sera un partenaire fiable pour ses voisins, au premier rang desquels se trouve Israël".
"Au bout du compte, un Etat politiquement, économiquement viable, celui de la nation palestinienne", a-t-il ajouté.
La conférence de Paris est co-présidée par la France, par l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, envoyé spécial du quartet pour le Proche-Orient, par la Norvège, qui préside depuis 1992 le "comité de liaison ad hoc" des bailleurs internationaux, et par la Commission européenne.
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice y assiste, ainsi que son homologue israélienne Tzipi Livni.
Source: http://www.actualite.lycos.fr