Afrique et Moyen-Orient
23/11/2020 13:18

2020:500 migrants morts entre l’Afrique et les Canaries

Depuis le début de l’année 2020, plus de 500 migrants ont perdu la vie en mer en essayant de rejoindre les îles espagnoles des Canaries depuis les côtes de l’Afrique de l’Ouest. Une information publiée dans la soirée du vendredi 20 novembre par l’Organisation internationale pour les migrations de l’ONU.


Dans un communiqué de l’Organisation Onusienne, il est dit : « En un peu moins de 11 mois, le projet de l'OIM sur les migrants disparus a enregistré plus de 500 décès, la plupart au cours des mois d'octobre et de novembre dans un contexte de départs accrus des côtes des pays d'Afrique de l'Ouest, dont le Sénégal ». Le communiqué a précisé que le nombre de décès des migrants décédés aurait doublé cette année par rapport à 2020. Le dernier drame a eu lieu une semaine plutôt au large des côtes du Cap Vert.


Le naufrage qui s’est passé au Cap vert a vu périr plus de 60 migrants dont des enfants. D’après les témoignages la barque transportait 130 personnes dont la majorité était des sénégalais excepté 2 migrants gambiens. Selon le rapport de l’OIM (l’Organisation internationale pour les migrations), ces chiffres ne sont pas exacts. OIM évoque un bilan de morts minimal. Le Directeur du GMDAC (Centre mondial d’analyse des données sur la migration) de l’agence onusienne a expliqué en ces termes : « L’OIM est confrontée à de nombreux défis dans la collecte de données sur la route de l’Afrique de l’Ouest, en particulier lorsque nous recevons des rapports sur des bateaux disparaissant sans laisser de trace ».


Ces derniers mois, les flux de migrants en direction des îles Canaries a augmenté considérablement. Cette montée de la migration est due à l’instabilité politique et aux violences dans les pays sahéliens et de l’Afrique de l’Ouest, a ajouté l’agence onusienne. Les 18000 migrants qui sont arrivés aux îles Canaries comptaient 12 000 qui sont arrivés au cours des mois d’octobre et de novembre. Dans ce sens, le HCR (agence des Nations unies pour les réfugiés) explique : « beaucoup fuient les persécutions et la violence dans la région du Sahel ou en Côte d’Ivoire, tandis que d’autres partent en raison de l’extrême pauvreté ».
Toutefois, l’OIM demande au monde d’apporter un soutien à ces migrants dans cette période pandémie.


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