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31/12/2015 00:19

2015 se termine sous les menaces de l'EI

Le monde en guerre contres les terroristes islamistes de l'EI se prépare à célébrer l'année nouvelle sous haute sécurité. Les attentats continuent au Moyen Orient. Dans les capitales européennes, d'importantes mesures de sécurité sont mises en œuvre et Bruxelles annule son programme de festivités. A Moscou, l'accès à la Place Rouge est interdit.


Un double attentat suicide à la bombe visant deux restaurants dans la ville de Kamichli contrôlée par les Kurdes dans le nord de la Syrie a fait plusieurs dizaines de morts et blessés.

Mohammed Rehman a été arrêté en mai dernier après avoir demandé à ses followers sur Twitter de l’aider à choisir sa cible… Le couple s'était vanté sur Twitter de projeter des attaques pour les dix ans des attentats de Londres. Les deux jeunes britanniques ont été condamnés ce mercredi à la prison à vie après avoir été reconnu coupable d'avoir projeté un attentat.

Alors que Bruxelles a annulé son feu d'artifice et ses festivités pour le réveillon de la Saint-Sylvestre, le dispositif de sécurité sera renforcé à Paris et dans sa petite couronne pour le réveillon du 31 décembre. Le préfet de police de Paris a annoncé, mercredi 30 décembre, que 11 000 hommes seront déployés. En 2014, on en comptait 9 000.

Le bourgmestre de Bruxelles a pris cette décision face au risque élevé d'attentat dans la capitale belge où le niveau d'alerte terroriste est à 3 sur 4 et alors que des perquisitions ont encore eu lieu ce mercredi à Bruxelles. Alors que le pays est sur le qui-vive depuis les attentats de Paris du 13 novembre, la décision du maire de Bruxelles était attendue.
Le groupe islamiste palestinien Hamas, qui gouverne la bande de Gaza, a interdit dans cette enclave palestinienne les fêtes du Nouvel An dans les lieux publics en invoquant leur offense aux « valeurs et traditions religieuses », a indiqué la police mercredi 30 décembre. « Le ministère de l’intérieur et le département de la police n’ont accordé d’autorisation à aucun restaurant, hôtel ou salle pour (célébrer) les fêtes de fin d’année », a déclaré le porte-parole de la police.

La question d'une implication dans les attentats du 13 novembre en France de Charaffe al Mouadan, un cadre de l'organisation Etat islamique (EI) tué en Syrie par un raid aérien, reste entière, a-t-on déclaré mercredi à Reuters de source judiciaire.

Deux attentats ont fait au moins 32 morts et 90 blessés lundi à Homs, dans le centre de la Syrie, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme. La première explosion est due à une voiture piégée, la deuxième à un kamikaze, a dit l'organisation basée en Grande-Bretagne, qui s'appuie sur un réseau de correspondants en Syrie.

 


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