Le nombre de bornes permettant un accès à internet sans fil passera de 10.000 à 20.000 d'ici à la fin de l'année, ce qui permettra d'équiper l'ensemble des 81 universités du pays. Coût de l'opération : 10 millions d'euros, répartis en fonction des besoins des établissements.
Six millions supplémentaires seront consacrés au développement de cours téléchargeables (en "podcast") sur le net. Objectif : faire passer le nombre des étudiants qui en bénéficient de 2% aujourd'hui à 10% en 2011.
"L'idée, c'est de profiter du plan de relance pour faire avancer l'université numérique, de lui faire faire un grand bond en avant", a déclaré Valérie Pécresse lors d'une conférence de presse à son ministère.
Une "révolution pédagogique" que la ministre juge indispensable à l'heure où 59% des étudiants sont dotés d'un ordinateur personnel.
"Tous les étudiants sont des natifs du numérique, ils ont grandi avec internet, c'est leur mode de fonctionnement et ils en ont besoin pour apprendre", a-t-elle expliqué.
Les cours téléchargeables, où le professeur est filmé et dont les propos peuvent être agrémentés de graphiques et de tableaux, permettent aux étudiants de travailler à leur rythme.
Un avantage surtout en première et deuxième années, où la prise de notes dans des amphithéâtres surchargés rend l'étude difficile.
Ce système à distance permet de rendre les cours accessibles à des étudiants handicapés, malades, salariés, ayant des problèmes de transport, et de faciliter le travail d'étrangers maîtrisant mal le français.
Il permet en outre aux étudiants de s'auto-évaluer et de dialoguer avec leurs professeurs en posant des questions en ligne.
"C'est une nouvelle pédagogie, on supprime le gros amphi, on remplace ça par la présence d'un enseignant en amphi, qui a réuni les questions que les étudiants se posent donc les réponses de son cours sont très ciblées", a expliqué Daniel Pagonis, chef de projet au ministère de l'Enseignement supérieur.
Pour réaliser ces cours, les universités peuvent équiper leurs salles ou faire appel à des sociétés privées chargées de procéder à l'enregistrement.
Le professeur Farid Ouabdesselam, président de l'université Grenoble 1, a expliqué à la presse avoir mis en place avec succès un système de ce type pour les étudiants en première année de médecine et de pharmacie.
Coût de l'opération : 150.000 euros par an pour 1.800 étudiants.
Ce système de "polycopié du futur" ne doit pas être considéré comme un concurrent du cours traditionnel, a expliqué Valérie Pécresse. "C'est complémentaire du cours en 'présentiel' devant les étudiants. C'est de la vraie pédagogie moderne."
Interrogée sur les éventuels dangers du Wifi pour la santé, le ministre a répondu que les fréquences utilisées seraient "les plus basses possibles", conformément aux conclusions du "Grenelle des ondes" actuellement en cours.
Source: Reuters via Yahoo News
Six millions supplémentaires seront consacrés au développement de cours téléchargeables (en "podcast") sur le net. Objectif : faire passer le nombre des étudiants qui en bénéficient de 2% aujourd'hui à 10% en 2011.
"L'idée, c'est de profiter du plan de relance pour faire avancer l'université numérique, de lui faire faire un grand bond en avant", a déclaré Valérie Pécresse lors d'une conférence de presse à son ministère.
Une "révolution pédagogique" que la ministre juge indispensable à l'heure où 59% des étudiants sont dotés d'un ordinateur personnel.
"Tous les étudiants sont des natifs du numérique, ils ont grandi avec internet, c'est leur mode de fonctionnement et ils en ont besoin pour apprendre", a-t-elle expliqué.
Les cours téléchargeables, où le professeur est filmé et dont les propos peuvent être agrémentés de graphiques et de tableaux, permettent aux étudiants de travailler à leur rythme.
Un avantage surtout en première et deuxième années, où la prise de notes dans des amphithéâtres surchargés rend l'étude difficile.
Ce système à distance permet de rendre les cours accessibles à des étudiants handicapés, malades, salariés, ayant des problèmes de transport, et de faciliter le travail d'étrangers maîtrisant mal le français.
Il permet en outre aux étudiants de s'auto-évaluer et de dialoguer avec leurs professeurs en posant des questions en ligne.
"C'est une nouvelle pédagogie, on supprime le gros amphi, on remplace ça par la présence d'un enseignant en amphi, qui a réuni les questions que les étudiants se posent donc les réponses de son cours sont très ciblées", a expliqué Daniel Pagonis, chef de projet au ministère de l'Enseignement supérieur.
Pour réaliser ces cours, les universités peuvent équiper leurs salles ou faire appel à des sociétés privées chargées de procéder à l'enregistrement.
Le professeur Farid Ouabdesselam, président de l'université Grenoble 1, a expliqué à la presse avoir mis en place avec succès un système de ce type pour les étudiants en première année de médecine et de pharmacie.
Coût de l'opération : 150.000 euros par an pour 1.800 étudiants.
Ce système de "polycopié du futur" ne doit pas être considéré comme un concurrent du cours traditionnel, a expliqué Valérie Pécresse. "C'est complémentaire du cours en 'présentiel' devant les étudiants. C'est de la vraie pédagogie moderne."
Interrogée sur les éventuels dangers du Wifi pour la santé, le ministre a répondu que les fréquences utilisées seraient "les plus basses possibles", conformément aux conclusions du "Grenelle des ondes" actuellement en cours.
Source: Reuters via Yahoo News