Sarkozy et Merkel trouvent un conpromis sur la gouvernance économique de l'Europe
Le chef de l'Etat français et la chancelière allemande se sont exprimés à l'occasion d'une conférence de presse commune, à l'issue de leur réunion de travail dans la capitale allemande. Après le report à la dernière minute de leur rencontre prévue la semaine dernière -officiellement pour des problème d'agenda- les deux dirigeants ont voulu afficher un front commun, à trois jours du conseil européen de jeudi à Bruxelles. Mme Merkel a ainsi jugé "important" d'obtenir l'accord du conseil européen pour que l'UE ait un "gouvernement économique", une thèse défendue de longue date par le président français. "Nous avons besoin d'un gouvernement économique (...) plus fort que celui que nous avons aujourd'hui", a-t-elle insisté, précisant que ce dernier devait rassembler "les vingt-sept chefs d'Etat et de gouvernement". "Nous pourrions organiser en cas de besoin une réunion des seize de la zone euro", a-t-elle poursuivi. "Il ne s'agit pas de créer de nouvelles institutions, mais il s'agit en cas de problème, en cas de besoin de pouvoir réagir de manière pragmatique". Dans la zone euro, les procédures "doivent être plus opérationnelles et plus pragmatiques", a déclaré à son tour Nicolas sarkozy, se disant "convaincu, comme Mme Merkel, que la solution aux problèmes de l'Europe ne réside pas dans la création de nouvelles institutions". Jusque-là, la France penchait en faveur d'un renforcement du gouvernement économique de l'Eurogroupe, alors que l'Allemagne a toujours privilégié un système à vingt-sept. "C'est le compromis que nous avons fait ensemble, et je crois qu'il est bon", a admis le président français. Par ailleurs, les deux dirigeants se sont accordés sur une proposition commune adressée au groupe de travail présidé par Herman Van Rompuy, le président permanent du conseil européen, en matière de sanction. "Il faut renforcer le pacte de stabilité et de croissance", a souhaité Mme Merkel. "Un point pourrait être que lorsqu'il y a des contrevenants notoires dans la zone euro, on leur retire le droit de vote" au sein de l'UE, a-t-elle expliqué. Sur ce point, M. Sarkozy a expliqué qu'il y aura une "analyse juridique" sur la nécessité -ou non- de modifier les traités européens. Enfin, à l'approche du G-20 de Toronto, du 25 au 27 juin prochain, les deux dirigeants ont réaffirmé leur accord sur la nécessité de créer une taxe bancaire, et décidé de porter ensemble un projet de taxe sur les transactions financières. "Il faut que nous soyons tous d'accord (...) pour dire qu'il doit y avoir un prélèvement sur les banques, pour éviter qu'à l'avenir à nouveau les contribuables doivent payer les crises bancaires", a insisté Mme Merkel, ajoutant que France et Allemagne plaideront aussi pour "une taxe internationale sur les transactions financières".(AP)
Sarkozy et Merkel d'accord sur un gouvernement économique européen des Vingt-sept
Le chef de l'Etat français et la chancelière allemande ont donné une conférence de presse commune à l'issue de leur réunion de travail dans la capitale allemande. Mme Merkel a jugé "important" d'obtenir l'accord du conseil européen pour que l'UE ait un "gouvernement économique". "Nous avons besoin d'un gouvernement économique (...) plus fort que celui que nous avons aujourd'hui", a-t-elle insisté, précisant que ce dernier devait rassembler "les vingt-sept chefs d'Etat et de gouvernement". "Nous pourrions organiser en cas de besoin une réunion des seize de la zone euro", a-t-elle poursuivi. "Il ne s'agit pas de créer de nouvelles institutions, mais il s'agit en cas de besoin de pouvoir réagir de manière pragmatique". Nicolas sarkozy a dit sa "joie" d'entendre "dans la bouche de la chancelière la nécessité du renforcement du gouvernement économique de l'Europe".(AP)
Le chef de l'Etat français et la chancelière allemande se sont exprimés à l'occasion d'une conférence de presse commune, à l'issue de leur réunion de travail dans la capitale allemande. Après le report à la dernière minute de leur rencontre prévue la semaine dernière -officiellement pour des problème d'agenda- les deux dirigeants ont voulu afficher un front commun, à trois jours du conseil européen de jeudi à Bruxelles. Mme Merkel a ainsi jugé "important" d'obtenir l'accord du conseil européen pour que l'UE ait un "gouvernement économique", une thèse défendue de longue date par le président français. "Nous avons besoin d'un gouvernement économique (...) plus fort que celui que nous avons aujourd'hui", a-t-elle insisté, précisant que ce dernier devait rassembler "les vingt-sept chefs d'Etat et de gouvernement". "Nous pourrions organiser en cas de besoin une réunion des seize de la zone euro", a-t-elle poursuivi. "Il ne s'agit pas de créer de nouvelles institutions, mais il s'agit en cas de problème, en cas de besoin de pouvoir réagir de manière pragmatique". Dans la zone euro, les procédures "doivent être plus opérationnelles et plus pragmatiques", a déclaré à son tour Nicolas sarkozy, se disant "convaincu, comme Mme Merkel, que la solution aux problèmes de l'Europe ne réside pas dans la création de nouvelles institutions". Jusque-là, la France penchait en faveur d'un renforcement du gouvernement économique de l'Eurogroupe, alors que l'Allemagne a toujours privilégié un système à vingt-sept. "C'est le compromis que nous avons fait ensemble, et je crois qu'il est bon", a admis le président français. Par ailleurs, les deux dirigeants se sont accordés sur une proposition commune adressée au groupe de travail présidé par Herman Van Rompuy, le président permanent du conseil européen, en matière de sanction. "Il faut renforcer le pacte de stabilité et de croissance", a souhaité Mme Merkel. "Un point pourrait être que lorsqu'il y a des contrevenants notoires dans la zone euro, on leur retire le droit de vote" au sein de l'UE, a-t-elle expliqué. Sur ce point, M. Sarkozy a expliqué qu'il y aura une "analyse juridique" sur la nécessité -ou non- de modifier les traités européens. Enfin, à l'approche du G-20 de Toronto, du 25 au 27 juin prochain, les deux dirigeants ont réaffirmé leur accord sur la nécessité de créer une taxe bancaire, et décidé de porter ensemble un projet de taxe sur les transactions financières. "Il faut que nous soyons tous d'accord (...) pour dire qu'il doit y avoir un prélèvement sur les banques, pour éviter qu'à l'avenir à nouveau les contribuables doivent payer les crises bancaires", a insisté Mme Merkel, ajoutant que France et Allemagne plaideront aussi pour "une taxe internationale sur les transactions financières".(AP)
Sarkozy et Merkel d'accord sur un gouvernement économique européen des Vingt-sept
Le chef de l'Etat français et la chancelière allemande ont donné une conférence de presse commune à l'issue de leur réunion de travail dans la capitale allemande. Mme Merkel a jugé "important" d'obtenir l'accord du conseil européen pour que l'UE ait un "gouvernement économique". "Nous avons besoin d'un gouvernement économique (...) plus fort que celui que nous avons aujourd'hui", a-t-elle insisté, précisant que ce dernier devait rassembler "les vingt-sept chefs d'Etat et de gouvernement". "Nous pourrions organiser en cas de besoin une réunion des seize de la zone euro", a-t-elle poursuivi. "Il ne s'agit pas de créer de nouvelles institutions, mais il s'agit en cas de besoin de pouvoir réagir de manière pragmatique". Nicolas sarkozy a dit sa "joie" d'entendre "dans la bouche de la chancelière la nécessité du renforcement du gouvernement économique de l'Europe".(AP)
A lire également:
-
Visite de la diplomatie allemande en Ukraine : un soutien indéfectible
-
Catastrophes naturelles en Europe : Tempêtes, orages et inondations face au changement climatique
-
Aperçu des tendances et des facteurs de l'évolution des loyers en Europe en 2025
-
Louer voiture en Suisse en jeune conducteur
-
Vivre en Suisse bon plan ou pas ?