Ses représentants ont rencontré des responsables militaires russes pour évoquer le retrait des troupes de Moscou de certaines positions encore implantées profondément en territoire géorgien, a-t-il ajouté.
En vertu d'un accord de retrait négocié par la France après le conflit russo-géorgien du début du mois d'août, l'armée russe doit se retirer d'ici au 10 octobre des deux zones de sécurité situées en limite de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, régions sécessionnistes géorgiennes qui ont proclamé leur indépendance.
Le responsable, qui a tenu à garder l'anonymat car la mission d'observateurs n'a pas de porte-parole officiel, a précisé que plus de 300 personnes - observateurs civils et membres du personnel logistique - se trouvaient sur le terrain et avaient commencé à se déployer dans l'ouest et le centre de la Géorgie.
"Ils seront prêts à entamer leur mission aux premières heures du 1er octobre", a dit le responsable à Reuters. "Nous avons rencontré les Russes au cours du week-end, à un niveau technique", a-t-il enchaîné.
En vertu de l'accord de retrait, l'UE avait accepté de déployer au moins 200 observateurs. La Russie insiste sur le fait que ces observateurs ne pourront en aucun cas opérer en Ossétie du Sud et en Abkhazie, dont Moscou a reconnu les indépendances. La Russie a l'intention de maintenir dans ces deux régions autour de 7.600 militaires.
Les observateurs de l'UE ne sont pas armés, mais ils disposeront de véhicules blindés légers pour assurer leur protection. Ils doivent être basés dans quatre bureaux de campagne - dans la capitale Tbilissi, à Gori juste au sud de l'Ossétie du Sud, à Zougdidi près de la frontière abkhaze et dans le port de Poti, au bord de la mer Noire, d'où les forces russes se sont retirées début septembre.
Une Force de réaction rapide sera également basée à Tbilissi.
Le porte-parole de la diplomatie européenne, Javier Solana, se rendra mardi à Tbilissi, a-t-on appris auprès du ministère géorgien des Affaires étrangères.
La Géorgie souhaite un retrait rapide des forces russes après une guerre qui a mis à mal la confiance des investisseurs, freiné la croissance et soulevé des doutes sur la gestion de la crise par le président Mikhaïl Saakachvili.
Dans une interview à l'hebdomadaire Kviris Palirta, Erosi Kitsmarichvili, ancien ambassadeur de Géorgie à Moscou, rappelé par Tbilissi en juillet, accuse le gouvernement d'avoir ignoré les remarques de plusieurs diplomates mettant en garde contre une offensive contre l'Ossétie du Sud.
"Si notre gouvernement les avait écouté, nous aurions pu éviter cette guerre et ses conséquences négatives", déclare-t-il.
Source: Yahoo News
En vertu d'un accord de retrait négocié par la France après le conflit russo-géorgien du début du mois d'août, l'armée russe doit se retirer d'ici au 10 octobre des deux zones de sécurité situées en limite de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, régions sécessionnistes géorgiennes qui ont proclamé leur indépendance.
Le responsable, qui a tenu à garder l'anonymat car la mission d'observateurs n'a pas de porte-parole officiel, a précisé que plus de 300 personnes - observateurs civils et membres du personnel logistique - se trouvaient sur le terrain et avaient commencé à se déployer dans l'ouest et le centre de la Géorgie.
"Ils seront prêts à entamer leur mission aux premières heures du 1er octobre", a dit le responsable à Reuters. "Nous avons rencontré les Russes au cours du week-end, à un niveau technique", a-t-il enchaîné.
En vertu de l'accord de retrait, l'UE avait accepté de déployer au moins 200 observateurs. La Russie insiste sur le fait que ces observateurs ne pourront en aucun cas opérer en Ossétie du Sud et en Abkhazie, dont Moscou a reconnu les indépendances. La Russie a l'intention de maintenir dans ces deux régions autour de 7.600 militaires.
Les observateurs de l'UE ne sont pas armés, mais ils disposeront de véhicules blindés légers pour assurer leur protection. Ils doivent être basés dans quatre bureaux de campagne - dans la capitale Tbilissi, à Gori juste au sud de l'Ossétie du Sud, à Zougdidi près de la frontière abkhaze et dans le port de Poti, au bord de la mer Noire, d'où les forces russes se sont retirées début septembre.
Une Force de réaction rapide sera également basée à Tbilissi.
Le porte-parole de la diplomatie européenne, Javier Solana, se rendra mardi à Tbilissi, a-t-on appris auprès du ministère géorgien des Affaires étrangères.
La Géorgie souhaite un retrait rapide des forces russes après une guerre qui a mis à mal la confiance des investisseurs, freiné la croissance et soulevé des doutes sur la gestion de la crise par le président Mikhaïl Saakachvili.
Dans une interview à l'hebdomadaire Kviris Palirta, Erosi Kitsmarichvili, ancien ambassadeur de Géorgie à Moscou, rappelé par Tbilissi en juillet, accuse le gouvernement d'avoir ignoré les remarques de plusieurs diplomates mettant en garde contre une offensive contre l'Ossétie du Sud.
"Si notre gouvernement les avait écouté, nous aurions pu éviter cette guerre et ses conséquences négatives", déclare-t-il.
Source: Yahoo News
À lire également :
-
La BCE optimiste sur un retour de l'inflation à 2% en 2025
-
Crise en Géorgie : Les manifestations pro-UE s'intensifient, Bruxelles hausse le ton
-
Géorgie : Les manifestations pro-européennes réprimées, plus de 220 arrestations
-
Élection présidentielle en Roumanie : Marcel Ciolacu reconnaît sa défaite face à des résultats inattendus
-
Inondations en Espagne : 219 morts et 93 disparus